Douleurs de l’ostéoporose & ostéopénie : les Vaincre ? Et s’en Libérer !

Douleurs de l’ostéoporose & ostéopénie : les Vaincre ? Et s’en Libérer !

La douleur liée à l’ostéoporose ou à l’ostéopénie peut être intolérable, notamment pour les femmes.

Et l’ostéoporose et l’ostéopénie peuvent donc être à l’origine de grande fatigue.

Dans cet article : les différentes causes possibles, ainsi que plusieurs façons efficaces de s’en libérer.

Plan de l’article : l’ostéopénie est-elle douloureuse ?

Résumé sur les douleurs de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Une irruption brutale

L’ostéoporose ne prévient pas.

Vidéo sur les douleurs de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

La douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Ostéopénie, ostéoporose et fatigue

Les douleurs des fractures vertébrales

Lutter contre la douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Conclusion : éviter la douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Sources sur les douleurs de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

 

Vaincre la douleur, les douleurs de l'ostéoporose ou de l'ostéopénie - homNes.com

Résumé sur les douleurs de l’ostéoporose et de l’ostéopénie :

La douleur liée à l’ostéoporose ou à l’ostéopénie peut être intolérable, comme vous le savez.

Elle est la conséquence immédiate des fractures liées à la fragilité osseuse.

Des douleurs chroniques persisteront souvent, qui vont peser sur l’autonomie, sur la capacité de se déplacer, sur le moral, bref sur la qualité de vie de la personne concernée…

Ainsi, une fracture peut entraîner des douleurs psycho-émotionnelles et être à l’origine de dépressions graves.

C’est également une épreuve très lourde pour les proches.

Même sans fractures, les personnes atteintes d’ostéoporose ou d’ostéopénie se plaignent souvent de douleurs osseuses, musculaires ou articulaires, voire de fatigue.

Même si ces douleurs sont bien réelles, elles sont – le plus souvent – liées à d’autres affections que la déminéralisation osseuse.

Les médicaments antalgiques (contre la douleur), s’ils soulagent, sont parfois d’une efficacité limitée, en particulier sur les douleurs chroniques.

Aussi, il y a d’autres solutions que nous allons explorer dans cet article.

Il est donc important d’éviter d’en arriver là et de prendre soin de ses os à l’avance.

Une irruption brutale

La douleur conséquente à l’ostéoporose ou à l’ostéopénie peut être extrêmement difficile à vivre.

Il suffit d’en parler avec des personnes qui le vivent ou de regarder les forums où les malades s’expriment.

Il y a d’ailleurs, sur ce site, des témoignages de patientes dont les souffrances sont difficilement soutenables.

Et c’est toujours une grande surprise pour les personnes qui sont touchées de ressentir de telles douleurs.

Car elles ne préviennent pas.

Il n’y a pas de signe qui annoncent les souffrances.

Cela se produit du jour au lendemain au moment où la fracture se produit, au moment où l’on se casse un os.

Car tant qu’il n’y a pas de fracture, il n’y a pas de douleur, même pas de petite douleur. Rien. Nada !

Par contre, la plupart des fractures sont extrêmement douloureuses et très invalidantes.

Il peut s’agir aussi bien de fractures de fragilité liées à l’ostéoporose, ou de fractures de fatigues, liées à des stimulations trop fréquentes, trop intenses, insuffisamment progressives.

En outre elles peuvent avoir un impact très lourd sur le moral du blessé, ou plutôt de la blessée.

Car, comme nous le savons, ce sont surtout les femmes qui sont touchées par l’ostéoporose !

L’ostéoporose ne prévient pas.

L’affaiblissement de la structure osseuse, de la solidité des os se fait sur des dizaines d’années sans que les malades ne ressentent rien.

Certaines maladies (notamment les maladies inflammatoires intestinales) peuvent aggraver l’ostéopénie accélérant son évolution vers l’ostéoporose.

Les seuls symptômes facilement repérables de l’ostéoporose, ce sont précisément les fractures.

Les fractures peuvent également se produire avec l’ostéopénie, mais c’est beaucoup plus rare, heureusement.

Cela peut notamment se produire quand la structure biologique de l’os est fragilisée…

La déminéralisation osseuse est une des affections les plus silencieuses, les plus discrètes qui existent, pour la plupart des personnes atteintes (il y a bien sûr des exceptions).

En général, la maladie va particulièrement affecter quelques groupes osseux qui sont plus particulièrement soumis à des contraintes élevées et des charges importantes, à des chocs…

Ce sont les poignets (radius et cubitus), les vertèbres (la colonne vertébrale ou rachis), les cols des fémurs (la tête de l’os de la cuisse).

Sous un petit choc, une chute légère, un éternuement, la personne ostéoporotique peut se briser un poignet, un col du fémur ou une vertèbre.

Et de très gros ennuis commencent…

Car quand une première fracture s’est produite, les risques de nouvelles fractures montent en flèche.

Car ce n’est pas un seul os qui est fragilisé par l’ostéoporose ou l’ostéopénie : c’est l’ensemble du squelette qui s’est déminéralisé…

Tout ça, sans encore avoir parlé des douleurs de l’ostéoporose ou de l’ostéopénie.

La douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Douleurs liées aux fractures

Car les douleurs peuvent concerner aussi bien les os, les muscles, les nerfs… que le moral…

Elles concernent en premier lieu l’os brisé ou fêlé, qui va être douloureux pendant toute la phase de consolidation et de réadaptation. Au minimum 6 à 8 semaines, en cas de fracture.

Les douleurs peuvent concerner aussi les muscles qui entourent l’os brisé : la déformation va entraîner des pincements, des coincements, des tensions musculaires qui peuvent être douloureux.

Ces douleurs peuvent également provenir de nerfs agressés par la fracture ou comprimés par les muscles trop tendus.

Des fissures osseuses, des fêlures peuvent se produire entraînant des douleurs lancinantes et durables à des endroits bien précis, comme, par exemple, les os des pieds (métatarses), les tibias, les os des mains…

Certains patients décrivent ces douleurs comme « un mal de dent ancré dans l’os ».

Dans certains cas, ces douleurs peuvent durer, devenir chroniques… car les déformations ne sont pas toujours réversibles…

Aux douleurs physiques (osseuses, musculaires, organiques, nerveuses…), il faut également ajouter les douleurs morales.

Pendant la convalescence, le malade est très limité dans ce qu’il peut faire : sa vie habituelle est complètement perturbée.

Après la convalescence, de nombreuses séquelles vont persister : certaines articulations fonctionneront moins bien.

Certaines déformations des os peuvent se maintenir.

Des douleurs chroniques peuvent subsister et s’installer sans que l’on sache vraiment les apaiser.

Le malade aura plus de mal à se déplacer, plus de mal à s’habiller, plus de mal à être autonome.

Bref, la qualité de vie peut s’en ressentir profondément, peut se dégrader profondément.

Le moral du malade, même à peu près guéri, s’affaiblira souvent. Certains malades, souvent plus fragiles, seront même atteints de dépression.

C’est comme si la vie perdait de sa saveur, comme si la vie n’en valait plus la peine…

Douleurs liés aux médicaments contre l’ostéoporose

Et comme si cela ne suffisait pas, nombreuses sont les personnes sous traitement contre l’ostéoporose qui se plaignent de douleurs diverses.

Certaines de ces douleurs peuvent concerner les pieds, les jambes, les muscles (douleurs musculaires), les articulations (douleurs articulaires), les os (douleurs osseuses)… car parmi tous les effets secondaires de plusieurs médicaments contre l’ostéoporose, on trouve effectivement une augmentation des douleurs.

Ostéopénie, ostéoporose et fatigue

Les conséquences de l’ostéopénie ou de l’ostéoporose peuvent entraîner une grande fatigue physique et morale, pouvant aller jusqu’à une fatigue de vivre…

En outre, le moral de l’entourage va également s’en ressentir.

Les proches devront être plus présents, assurer plus de soins au malade, qui – souvent – sera de mauvaise humeur…

Bref, l’ambiance émotionnelle ne sera au beau fixe pour personne.

Les douleurs des fractures vertébrales

Prenons en particulier le cas des personnes atteintes de fractures vertébrales.

Ces fractures représentent environ la moitié des fractures liées à l’ostéoporose.

Elles peuvent se produire à cause d’un simple éternuement.

Voire même sans raison particulière quand les vertèbres sont particulièrement fragilisées.

Parfois, rarement, la personne qui s’est fracturé une vertèbre ne se rend compte de rien.

Il y a une petite perte de taille, une légère déformation de la colonne vertébrale… et c’est tout… pour le moment.

Mais le plus souvent, il y a une déformation plus importante de la colonne vertébrale.

Différents organes peuvent être compressés : l’estomac, les intestins, les poumons…

Des difficultés digestives vont se produire.

Le transit intestinal sera compliqué.

Des reflux gastriques se produiront plus facilement.

La respiration deviendra plus difficile.

Les poumons, fonctionnant moins bien, seront plus souvent victimes d’infections, de débuts de pneumonies…

De très nombreux efforts deviennent impossibles en raison des douleurs vertébrales qu’ils entraînent.

Très souvent, une première fracture de vertèbre sera suivie d’autres fractures…

Car comble de malheur, la déformation de la colonne vertébrale favorise les chutes.

En effet, le malade ne voit plus le monde sous le même angle : il perd ses repères…

Et la colonne vertébrale va continuer à se déformer : la personne va se pencher de plus en plus vers l’avant.

Et les côtes peuvent finir par s’appuyer sur le bassin, entraînant des douleurs caractéristiques particulièrement intenses.

Il est alors impossible de rester longtemps debout ou assis : la seule position longtemps supportable est la position couchée.

Une vie de sédentarité forcée se met en place… et affecte profondément le moral…

Ainsi que celui des proches…

Lutter contre la douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie

Il existe de nombreuses solutions pour lutter contre la douleur, pour la soulager.

Certaines utilisent des médicaments plus ou moins puissants comme le paracétamol, la codéine, le tramadol, voire la morphine et le fentanyl.

Il est aussi possible d’utiliser des anti-inflammatoires ou des relaxants musculaires pour calmer les muscles.

Mais toutes ces solutions chimiques ont leurs inconvénients…

Elles fonctionnent relativement bien pour les douleurs aiguës, celles qui se produisent peu après la fracture.

Par contre, elles peuvent être beaucoup moins efficaces contre les douleurs chroniques car de multiples causes vont se combiner pour faire souffrir le ou la malade, en particulier, la perte de moral, la diminution de l’espoir…

D’autres solutions existent pour compléter (ou remplacer) l’usage des médicaments.

L’Association Canadienne contre l’Ostéoporose mentionne notamment :

  • les appareils orthopédiques (utilisation provisoire),
  • les compresses chaudes et froides en alternance,
  • les massages doux,
  • l’acupuncture,
  • la neurostimulation transcutanée (courants électriques de faible intensité),
  • les ultrasons,
  • les étirements et le renforcement musculaire,
  • les exercices physiques,
  • les techniques de relaxation,
  • la méditation…

Trouver un sens à sa nouvelle vie, même si c’est compliqué, est important. C’est un moyen de détourner son esprit des douleurs et des difficultés réelles du moment. Ce n’est certes pas facile, ce n’est certes pas à la portée de toutes et tous…

Conclusion : L’ostéoporose et l’ostéopénie sont-elles douloureuses ?

Alors, vous l’avez compris : la douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie est vraiment profondément liée aux fractures, entraînant une grande fatigue physique et morale.

Il est extrêmement important d’éviter d’en arriver là. Car personne n’en sort réellement indemne, même s’il est souvent – mais pas toujours – possible de s’en remettre (au moins en partie).

Pour lutter contre la douleur de l’ostéoporose et de l’ostéopénie, pour la soulager, il est important de s’y prendre à l’avance… Avant que l’ostéopénie ne se transforme en ostéoporose, avant que les conséquences douloureuses ne se manifestent. Il est important de se dépister en vérifiant ses facteurs de risques, et, si nécessaire, de faire des examens adaptés.

Si la situation osseuse est très dégradée, si l’ostéoporose est bien avancée, il est important de songer à des mesures d’urgence, et de voir ce que la médecine peut faire pour nous.

Par contre, si la situation est encore solide, si nos os sont prêts à nous soutenir, il est important de faire en sorte que cela dure longtemps.
Il s’agit alors de stopper l’ostéopénie en prenant soin de ses os, en mettant en œuvre les bons comportements protecteurs :

Avec tout cela, en s’y prenant suffisamment tôt, nous sommes prêts pour faire de vieux os solides !

Pour vous aider à éviter les douleurs de l’ostéoporose et de l’ostéopénie, j’ai créé livret gratuit sur la reminéralisation naturelle.
Vous pouvez le recevoir dans les minutes qui suivent.

Alors demandez-le en bas de l’article.

Prenez soin de vous et faites de vieux os… solides et heureux !

Sources :

Dr Brigitte Uebelhart, Pr René Rizzoli, Ostéoporose et douleur ou l’ostéoporose fait-elle mal ?, Revue Médicale Suisse, 2005; volume 1. 30458

Douleur ostéoporotique, Ostéoporose Canada, mai 2019, Toronto

Cet article a 2 commentaires

  1. Tami-Lascar

    Bonjour,est ce que l’ osteoporose donne des douleurs niveau torax , j’ai une fibromyalgie et une ostéoporose et de l’arthrose,et une anxiété généraliser,je me sans perdu dans tout sa ,quand j’ai des douleurs niveau torax j’ai l’ impression que je vais mourir, j’ai des douleurs aussi un pratiquement dans tout le corps , comme de jours comme de nuit ,merci pour vos concernant les douleurs thoraciques.

    1. HomNes

      Bonjour Tami,
      Merci pour votre question importante et désolé pour ces douleurs affreuses que vous avez.
      Ce n’est pas l’ostéoporose qui fait souffrir, tant qu’il n’y a pas de fractures.
      Par contre, s’il y a des fractures, en particulier des fractures de vertèbres, les douleurs peuvent être très intenses.
      Cela peut concerner la région du dos où les vertèbres sont fracturées.
      Cela peut aussi concerner des zones plus lointaines si des nerfs sont coincés par les vertèbres fracturées.
      Il peut y avoir d’autres causes aux douleurs que vous décrivez.
      Il faudrait réaliser un examen clinique pour trouver les vraies raisons de ces souffrances.
      Je vous incite à parler de tout cela avec votre médecin dans les meilleurs délais.
      Il convient aussi que vous lui demandiez conseil pour savoir comment aborder et traiter l’anxiété généralisée que vous mentionnez.
      Je vous souhaite tout le meilleur et, en tout cas, une bonne rémission de vos douleurs.
      Prenez soin de vous !

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