Ostéoporose : Pourquoi vous n’avez sûrement pas besoin de médicaments !
Beaucoup de personnes se demandent si les médicaments contre l’ostéoporose sont dangereux, et si elles en ont réellement besoin.
Nous allons donc faire le point sur les recommandations médicales officielles en France.
Vous verrez ainsi que, très souvent, vous n’en avez sûrement pas besoin.
La métaphore de l’incendie
L’ostéoporose peut avoir des ressemblances avec un incendie, et les médicaments peuvent se comparer aux lances à incendie des pompiers…
Il y a quelques semaines, je suis sorti sur le balcon pour prendre l’air frais… Les bruits de la rue, dans la nuit…
En tournant la tête, de loin, j’ai alors aperçu des petites flammes rouges et jaunes qui dansaient sur un toit.
Rien de spectaculaire, encore : des lueurs très mobiles qui montaient, descendaient, jouaient à cache-cache dans les tuiles du toit.
On aurait presque pu se dire que c’était la fin, que le feu était en train de mourir… qu’il allait s’apaiser tout seul…
En fait, il était en train de naître.
Quelques minutes plus tard, le toit crachait des flammes puissantes vers le ciel à travers un trou immense.
Heureusement, les pompiers étaient déjà arrivés et allaient éteindre rapidement l’incendie.
Les dégâts causés par les pompiers
Pourtant, leur intervention allait entraîner bien des dégâts :
- ils avaient cassé des fenêtres pour y faire passer leurs lances à incendie,
- ils avaient inondé le grenier d’où partaient les flammes,
- mais également les appartements qui se trouvaient directement en-dessous,
- les planchers, les tapis étaient pleins d’eau,
- il faudrait refaire les plâtres, les peintures, les papiers peints,
- les meubles seraient gravement endommagés,
- les livres et les papiers étaient complètement détrempés, rendus illisibles,
- tout le matériel électrique était inutilisable, au moins à court terme…
Il aurait mieux valu agir avant…
Le pompier parfait, celui qui éteint l’incendie sans rien mouiller, sans rien abîmer, n’existe pas encore.
Pour autant les pompiers avaient sauvé une grande partie de l’immeuble.
Ils avaient également sauvé tous les immeubles voisins en arrêtant l’incendie sur place.
Pourtant, si le propriétaire de l’immeuble avait mis en place un système de sécurité plus efficace, et si les habitants avaient été plus prudents, rien de tout cela ne se serait produit…
Mais personne n’a rien vu venir. Les mesures de prévention n’ont pas été prises.
Parfois, me direz-vous, on ne peut pas tout éviter. Vous avez raison !
Mais il y a tant de fois où il aurait pu être pertinent de vérifier l’installation électrique, de mettre en place des cendriers efficaces, de ne pas laisser les allumettes à la portée des enfants…
Les pompiers et les médicaments contre l’ostéoporose
Incendie et ostéoporose
Nous pouvons faire un parallèle très éclairant entre l’ostéoporose et l’incendie.
Si on s’y prend à temps, si on réagit suffisamment tôt, il est possible de stabiliser la situation osseuse.
Il est même possible d’inverser l’ostéoporose, sans médicament dangereux. Comme il est possible d’éviter un incendie ou facile de l’éteindre quand il est encore tout petit.
Par contre, s’il est vraiment tard, si le squelette est profondément touché, très fragilisé, si les fractures sont là… il n’y a plus qu’à appeler les pompiers pour empêcher la situation de s’aggraver et de subir de multiples autres fractures !
Et les pompiers, ce sont les médecins spécialisés, les rhumatologues.
Médicaments et lances à incendie
Et les médecins spécialisés utilisent des outils très puissants pour diviser par 2 à 4 les risques de nouvelles fractures : les médicaments.
Ce serait génial, si ces médicaments contre l’ostéoporose se contentaient de solidifier les os, s’ils n’étaient aucunement dangereux.
Mais comme tout médicament, ils ont des inconvénients…
La plupart de ces inconvénients sont sans gravité : des précautions à prendre, des malaises, des douleurs…
Il arrive néanmoins que, dans de très rares cas, certains médicaments entraînent des difficultés à guérir d’affections plus graves (ostéonécroses, dont l’origine est rarement liée au médicament lui-même).
En consolidant les os, ils peuvent également les rendre plus durs, et compliquer la guérison dans le cas de certaines fractures (les médicaments diminuent le risque de fractures, mais ne les empêchent pas, malheureusement).
D’autres médicaments contre l’ostéoporose peuvent être dangereux pour les personnes ayant des risques cardiovasculaires ou des risques de cancers (récidives, notamment).
Ces cas sont heureusement extrêmement rares dans la réalité, et pourtant très courants sur internet.
Il est donc important, avant de mettre en place un traitement, de vérifier – avec vos médecins – s’il est bien adapté pour vous, dans votre cas précis et personnel.
Bref, le médicament parfait – non dangereux – n’existe pas contre l’ostéoporose.
Les alternatives aux médicaments contre l’ostéoporose
Si le médicament parfait n’existe pas, il faut réserver le médicament imparfait aux bons cas. C’est-à-dire les cas où il y a plus de chances de rendre des services utiles que de créer des ennuis. Les cas où les bénéfices surpassent les inconvénients.
Il est donc important de comparer :
- l’efficacité des médicaments,
- avec celle de ne rien faire,
- avec celle des comportements protecteurs permettant de reminéraliser les os.
Réserver les médicaments aux cas les plus graves d’ostéoporose
Tous les lecteurs du blog savent que les comportements protecteurs peuvent être d’une grande efficacité, si on s’y prend à temps. De nombreuses expériences scientifiques et médicales l’ont démontré amplement.
Il est important de noter que les recommandations des sociétés savantes médicales ne sont pas de traiter systématiquement l’ostéoporose et encore moins l’ostéopénie.
Selon ces sociétés savantes médicales, les médicaments sont à réserver aux cas les plus graves.
C’est-à-dire les cas où les fractures risquent de se produire de manière quasiment certaine, à court terme.
Bien sûr, tout le monde n’est pas d’accord sur cette façon de procéder…
Les personnes qui n’ont pas vécu de fractures peuvent plus facilement s’élever par principe contre tout médicament.
Il vaut mieux éviter d’en arriver là, bien sûr, et s’y prendre en avance et à temps.
Les médicaments, ce n’est pas automatique.
Le mot d’ordre répété pour les antibiotiques vaut aussi pour les médicaments contre l’ostéoporose.
Et les médecins spécialistes le disent en premier.
Ils se sont ainsi réunis pour définir la frontière entre les cas :
- ceux ne nécessitant pas de traitement médicamenteux,
- les cas nécessitant un traitement, compte tenu du risque de nouvelle fracture,
- les situations à étudier au cas par cas.
Des médicaments inutiles contre l’ostéoporose
Les spécialistes français estiment que les traitements sont inutiles dans plusieurs cas.
Si le squelette est légèrement affaibli mais encore considéré comme normal (T-score > -1), en l’absence de fracture sévère (fémur : os de la cuisse, humérus : os du bras, vertèbre : os de la colonne vertébrale, bassin).
Ainsi, même si vous vous êtes cassé un poignet ou une côte et que vos os sont encore relativement solides (pas encore en ostéopénie), les spécialistes recommandent de ne pas prendre de médicament. Cela semble évident.
Ce qui est plus intéressant, c’est de constater que même en cas d’ostéopénie peu avancée (T-score compris entre -1 et -2), en l’absence de fractures et de risque important de chutes, les spécialistes déconseillent les médicaments.
Toutefois, il y a une exception !
La Haute Autorité de Santé (HAS en France) recommande de traiter les personnes :
- qui ont T-score inférieur à -1,5
- et qui sont sous traitement de corticothérapie sur plus de trois mois (dose supérieure à 7,5 mg d’équivalent prednisone).
Des médicaments recommandés par les spécialistes de l’ostéoporose
Les spécialistes français estiment que les traitements sont nécessaires dans les cas suivants.
En cas d’ostéopénie ou d’ostéoporose (T-score < -1), en cas de fracture sévère (fémur, humérus, vertèbre, bassin).
En présence de fracture non sévère (poignet, côte…), si le patient est atteint d’ostéoporose ou en est proche (T-score < -2).
En cas de structure osseuse très affaiblie (T-score < -3) avec ou sans fracture.
Les cas intermédiaires
Il reste un certain nombre de cas où l’utilité du traitement est, selon les spécialistes, à analyser au cas par cas.
Cette analyse doit prendre en compte les facteurs de risque spécifique au patient, et notamment ses risques de chutes.
Ainsi, les cas à analyser sont les cas-frontières entre les cas précédents :
- os normal (T-score > -1) en présence d’une fracture sévère (fémur, humérus, vertèbre, bassin) ;
- os légèrement affaibli (début d’ostéopénie : T-score compris entre -1 et -2), avec fracture non sévère (poignet, côte, main, jambe…),
- forte ostéopénie ou en cas de faible ostéoporose (T-score compris entre -2 et -3), en l’absence de fractures et de risque de chutes important.
Il s’agit, dans ces cas, de déterminer, en fonction des facteurs de risques, ce qui semble le moins dangereux pour la patiente (ou le patient) :
- le risque de fracture sans médicament,
- ou les désagréments des médicaments avec un risque de fractures moindres.
Bien sûr, au final, c’est la patiente (ou le patient) qui décide, avec les conseils et informations fournis par ses médecins.
Une personne, vous par exemple, qui décide de prendre – personnellement – les choses en main pour mettre en place un programme de reminéralisation osseuse naturelle de manière décidée et déterminée aura bien moins de risque qu’une personne subissant sa déminéralisation osseuse.
Les preuves sont claires et évidentes : voyez d’ailleurs l’histoire de Catherine.
Quelques médicaments contre l’ostéoporose
Il y a 2 grands groupes de médicaments :
- ceux qui empêchent la déconstruction de l’os.
- ceux qui stimulent la construction de l’os,
Dans le premier groupe, vous avez deux types de médicaments :
- le dénosumab (Prolia) : piqures tous les 6 mois, à utiliser le plus longtemps possible car si on arrête, il peut y avoir de gros problèmes de fractures.
- les bisphosphonates : comprimés (hebdomadaires ou mensuels) ou injection (annuelles) pendant 3 à 5 ans.
Dans le deuxième groupe, il y a 2 types de médicaments :
- le tériparatide : injection tous les jours pendant 18 mois, ensuite envisager un autre médicament, le plus souvent du premier groupe. Réservé aux personnes ayant déjà eu des fractures vertébrales.
- le raloxifène : comprimés à prendre tous les jours, le plus longtemps possible, jusqu’à 70 ans.
Enfin, le romosozumab est un médicament très récent qui stimule la production osseuse et bloque la déminéralisation osseuse. Les domaines d’emploi de ce médicament contre l’ostéoporose sont très restrictifs en raison de dangereux effets secondaires cardiovasculaires qu’il peut entraîner.
Tous ces médicaments contre l’ostéoporose ont des domaines d’emploi spécifiques, et les effets secondaires sont très variables selon les personnes, y compris pour les plus dangereux.
Conclusion
Selon les médecins spécialistes français, les médicaments contre l’ostéoporose sont INUTILES dans de très nombreux cas :
- Si vous avez des os solides (T-score > -1), en l’absence de fracture sévère (c’est évident, bien sûr!) ;
- Si vous avez une ostéopénie peu avancée (T-score compris entre -1 et -2), en l’absence de fracture et en l’absence de risques importants.
Ces mêmes médecins estiment que les médicaments ne sont PAS forcément NÉCESSAIRES dans de nombreux cas :
- os normal, même en présence d’une fracture sévère,
- ostéopénie peu avancée, en présence d’une fracture non sévère,
- ostéopénie avancée ou faible ostéoporose, en l’absence de fracture et de risques importants de chute (en particulier).
Dans ces cas, il s’agit que le spécialiste (rhumatologue) analyse les risques spécifiques du patient pour déterminer s’il vaut mieux attendre avant de commencer un traitement.
Et là, le patient a un grand rôle à jouer !
Dans ces cas-frontières, dans ces cas-limites où il y a possibilité de discuter, le patient déterminé aura tout intérêt à faire valeur sa volonté de reprendre sa santé en main pour mettre en place un programme personnalisé de prévention.
Il est certain qu’une détermination claire à vouloir améliorer la situation par des comportements adaptés jouera fortement dans la balance.
La question de l’entraînement, de l’amélioration de l’équilibre peut être déterminante sur ce point.
Aucun médecin ne peut nous forcer à utiliser des médicaments. C’est évident.
Et ce d’autant plus qu’un processus de reminéralisation naturelle par la prévention active peut donner d’excellents résultats en se passant de molécules chimiques artificielles (sans médicaments). Idéalement, il conviendra de le faire avec l’aide et les conseils d’un médecin. Il pourra en effet vérifier en temps utile que l’évolution de notre solidité osseuse et celle de notre sens de l’équilibre vont dans le bon sens.
Et même, si on décide d’utiliser des médicaments car la situation est trop devenue intenable, parce que l’incendie est là, on pourra accompagner efficacement ce traitement par des mesures de préventions qui contribueront également à renforcer notre squelette et à améliorer notre santé générale.
Rappelons nous que notre squelette peut se renforcer jusqu’à plus de 90 ans !
Pour en savoir plus sur la reminéralisation osseuse naturelle, demandez le petit livret gratuit dans le formulaire en bas de page.
Prenons soin de nous, prenons notre santé en main : nous en valons la peine, et ça en vaut vraiment la peine !
Source
Karine Briot, Christian Roux, Thierry Thomas, Hubert Blainc, Daniel Buchond, Roland Chapurlate, Françoise Debiais, Jean-Marc Ferong, Jean-Bernard Gauvain, Pascal Guggenbuhl, Eric Legrand, Anne-Marie Lehr-Drylewicz, Eric Lespessailles, Florence Tremollieres, Georges Weryha, Bernard Cortet, Actualisation 2018 des recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose post-ménopausique, Revue du rhumatisme, 85(2018), pages 428–440
Bassey, Joan E., “Exercise for prevention of osteoporotic fracture.” 2001. Age and Ageing. 30-S4: 29-31.
Les médicaments de l’ostéoporose, Haute Autorité de Santé, Avril 2019, Paris, 6 pages
Comment se traite aujourd’hui l’ostéoporose ?, Société Française de Rhumatologie, Paris, 20/06/2022
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Et je serai tenu(e) au courant des nouveaux articles.
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Nouvelle Édition (2022)
J ai l,ostéoporose a la colonne vertébrale, mon médecin m,a donné du calcium à sucé et une ampoule de vitamine D par mois ,j ai des craquements au réveil ,est ce que je dois continuer le traitement ou arrêter
Bonjour Madame Ganofsky,
Le calcium et la vitamine D sont des éléments indispensables à notre santé osseuse.
On peut les trouver dans l’alimentation, mais la plupart des personnes vivant en Europe en manquent.
Si votre médecin vous en donne, c’est que c’est vraiment nécessaire pour vous !
Je vous engage à continuer à en prendre, et si vous le souhaitez à en discuter avec votre médecin la prochaine fois que vous le verrez.
Vous pourrez aussi trouver d’autres informations qui pourront vous intéresser dans l’article suivant :
Comment arrêter et inverser la déminéralisation osseuse
Prenez soin de vous !
Bonjour,
Une ostéoporose aggravée (-3.6 rachis et -2.9 fémur) découverte en fév, avec un traitement biphosphonates pdt 6 mois, mal supporté (nausées). Je suis passée mardi dernier à une injection de PROLIA, ss avoir été avertie des risques et dangers de ce produit. Est ce psychologique, mais je ne me sens pas trop en forme depuis.
Je voudrai tout arrêter et me tourner vers une médecine naturelle, en suivant scrupuleusement vos indications quant à l’alimentation et aux divers apports nutritionnels. Mais à mon niveau, est ce utopique ? et dangereux ?
Orocal en supplément calcium et vitamine D.
Je fais un peu de sport régulièrement mais mes genoux sont hs. Aussi, les impacts pour « endurcir » les os sont proscrits.
De toutes façons, mon rhumato dit que je peux me fracturer les vertèbres même en toussant ou me tournant ds mon lit. Et que je n’ai donc pas le choix.
Cool.
Imaginez mon état de stress, ce qui n’arrange pas non plus le tout.
Qu’en pensez vous ?
Bonne journée et prenez soin de vous itou.
Bonjour Emma,
Je vous remercie pour votre confiance.
Je comprends que vous soyez réticente à l’idée de continuer à prendre des médicaments s’ils ne vous réussissent pas.
Vous trouverez des tas de gens pour vous dire que c’est possible et qui en profiteront pour vous vendre toutes sortes de produits miracles (pour eux, pas pour vous) !
Votre médecin est dans son rôle de vous conseiller des médicaments : comme vous avez lu l’article, même sans fracture, dès qu’on est en-dessous de -3,0 en T-score, les recommandations médicales sont de prescrire des médicaments pour diminuer les risques de fractures.
Parce que c’est vrai : vos risques sont élevés !
J’imagine qu’il a dû vous expliquer que les médicaments permettaient de diviser par 2 à 4 les risques de fractures.
Mais de toute façon, c’est vous qui décidez !
Si vous n’en voulez vraiment pas, personne ne pourra vous forcer à les prendre.
Et si vous ne pouvez pas faire d’exercices physiques suffisants avec impacts ou avec des charges importantes, votre densité osseuse va continuer à se dégrader, et les risques de fracture à augmenter.
Pour ce qui concerne les bisphosphonates, j’imagine que vous les avez pris sous forme de comprimés (par voie orale).
Il existe aussi des bisphosphonates par injection, qui préservent beaucoup mieux le système digestif. Vous trouverez des informations complémentaires en suivant ce lien. En avez-vous discuté avec votre médecin ?
Pour ce qui concerne la nutrition, la vitamine D et le calcium sont indispensables, et d’autres nutriments également (particulièrement le magnésium et les protéines).
Adopter une meilleure alimentation, prendre soin de sa digestion, de son sens de l’équilibre, diminuer l’inflammation chronique sont des éléments importants de la santé osseuse. On peut le faire en plus d’un traitement avec des médicaments, d’ailleurs…
Mais l’élément clef, c’est l’exercice physique suffisamment intense pour donner l’ordre au squelette de se renforcer.
J’espère avoir pu vous éclairer et vous donner quelques indications pour prendre votre décision.
Et bien sûr, c’est vous qui décidez !
En vous remerciant encore pour votre question et votre confiance !
Je reste à votre disposition si vous voulez des précisions complémentaires.
Bonjour,
Mon médecin n’a jamais parlé de biphosphonate en injection. Comme je le supportais mal par voie orale, il a décidé de changer de famille, Prolia. Et j’ai bien l’impression que c’est encore pire comme effets indésirables et surtout, risques..
Je n’ai pas 60 ans et l avenir me semble bien sombre.
Faire du sport en ayant un genou en attente de prothèse totale, et des ligaments qui sont en train de lâcher. Pas évident.
2 opérations des pieds qui ont raté, pas top.
Votre site fourmille d’infos précieuses , je vais puiser dedans. Mille mercis !
Merci pour vos conseils et votre bienveillance
Bonne journée !
Bonjour Emma,
Je vous en prie !
Je suis ravi de vous avoir été utile.
Je vous souhaite une excellente lecture.
Ainsi qu’une bonne réflexion sur ce que vous souhaitez et ne souhaitez pas.
Je ne sais pas si votre médecin vous a fait un calcul de FRAX.
Ce sont souvent les rhumatologues qui le font : cela donne une indication des risques de fractures sur 10 ans.
Cela permet de mieux discriminer les cas où il est pertinent de traiter, et ceux où on peut encore attendre.
Pour ce qui concerne les comportements naturels favorables à l’os, vous pouvez aussi consulter mon livre, bien sûr.
Prenez soin de vous !