Ostéopénie : Est-ce grave (définition) ? Comment traiter naturellement !
L’ostéopénie -est-ce grave ? L’ostéopénie est une diminution modérée – et le plus souvent réversible – de la densité des os.
Vous pouvez arrêter – et le plus souvent inverser – l’évolution de manière naturelle en adoptant les bons comportements de prévention.
L’ostéopénie entraîne une augmentation modérée des risques de fractures…
Par Luc Lallemand, Docteur en évaluation de politique de santé
Article mis à jour le 02/06/2022
Plan de l’article (Sommaire)
Résumé sur l’ostéopénie
Vidéo sur l’ostéopénie
Ostéopénie : un terme récent
L’ostéopénie : De quoi s’agit-il ? Est-ce grave ?
Évolution courante de l’os chez la femme
« L’Ostéopénie » : définition
Autres ostéopathies
Définition de l’ostéopénie par rapport à l’ostéoporose
Des conséquences relativement graves…
Comparatif de l’os atteint d’ostéoporose et d’ostéopénie / os normal
Êtes-vous concernée par l’ostéopénie ?
Quels sont les symptômes de l’ostéopénie ?
Avez-vous des facteurs de risque d’ostéopénie, puis d’ostéoporose ?
Quand effectuer un diagnostic ?
Comment traiter l’ostéopénie et éviter l’ostéoporose
… des solutions prématurées…
… d’autres solutions non démontrées…
…mais des conséquences souvent réversibles
Les 3 grandes phases pour contrer l’ostéopénie et l’ostéoporose
Stimuler l’os
Nourrir l’os
Conditions de fonctionnement
Les points à voir avec votre médecin
Prévention et détection de l’ostéopénie
Les maladies qui aggravent l’ostéopénie
Le suivi médical à faire pour l’ostéopénie contre l’ostéoporose
Conclusion sur l’ostéopénie et l’ostéoporose
Références et Sources sur l’ostéopénie
Résumé sur l’ostéopénie : Est-ce grave ?
L’ostéopénie : est-ce grave ?
En fait, nous entendons plus souvent parler de l’ostéoporose, ce qui nous inquiète…
Et parfois, nous entendons mentionner l’ostéopénie, un terme étrange et peu familier.
En fait, l’ostéopénie et l’ostéoporose correspondent à différents degrés de dégradation de la structure osseuse.
Par définition, l’ostéopénie est une diminution de la densité minérale des os : c’est un état intermédiaire entre l’os normal et l’ostéoporose.
Et si nous laissons faire, la dégradation liée à l’ostéopénie évoluera lentement, progressivement et sûrement vers l’ostéoporose.
Toutefois, rassurez-vous : des solutions testées rigoureusement et scientifiquement existent.
Elles permettent d’arrêter l’évolution de l’ostéopénie vers l’ostéoporose, pour renforcer et reminéraliser les os et les rendre plus solides.
C’est ce que nous allons voir ensemble, dans cet article.
Ostéopénie : un terme récent
Ce terme « ostéopénie » ne nous apparaît souvent que lorsqu’un diagnostic d’ostéopénie est porté par un médecin.
Le plus souvent, il va s’agir d’un radiologue qui, suite à une DMO (ostéodensitométrie) va écrire le mot mystérieux d’ostéopénie.
Souvent, les explications initiales seront fort succinctes, nous laissant dans le trouble de l’incertitude.
C’est donc pour cela que nous ne connaissons pas toujours de manière très claire de quoi il s’agit.
Cela peut nous inquiéter… Et effectivement, il y a un peu de menace qui pèse…
L’ostéopénie, ça peut sembler grave au premier abord…
Et en même temps, nous pouvons nous rassurer : la menace est encore lointaine, la plupart du temps.
En faisant des recherches, on s’aperçoit que ce mot n’est apparu que relativement récemment dans le vocabulaire médical.
C’est, en effet, en 1992 qu’un groupe de travail de l’OMS a établi la définition scientifique de l’ostéopénie selon son acception actuelle, selon le sens médical qu’il a actuellement.
Toutefois, vous pouvez trouver ce mot dans des textes plus anciens datant des années 1960, particulièrement dans la littérature médicale germanique (« Osteopenie » sans accent).
« Osteopenie » est ainsi devenue progressivement « Ostéopénie », en arrivant en France.
Et depuis, le mot chemine lentement dans les esprits.
Il était donc utile d’effectuer un petit travail de recherche pour mieux comprendre de quoi il retourne et ce que nous pouvons faire.
C’est pourquoi, nous allons voir maintenant :
-
de quoi il s’agit (les signes médicaux d’ostéopénie), bref, si l’ostéopénie, c’est grave,
-
quelle est sa définition (définition de l’ostéopénie et de l’ostéoporose) et ensuite
-
comment nous pouvons la soigner, quels sont les solutions envisageables…
L’ostéopénie : De quoi s’agit-il ? Est-ce grave ?
Évolution courante de l’os chez la femme
L’ostéopénie est, dans l’état actuel de nos modes de vie, un passage presque systématique de toute personne qui avance en âge.
En effet, nous nous bâtissons nos os dans l’enfance, à l’adolescence par notre bonne nutrition et l’exercice physique.
La maturation de l’os peut continuer jusqu’à la trentaine.
Ensuite, progressivement, du fait de la sédentarité et d’habitudes néfastes, notre squelette va commencer à se déminéraliser.
Nous allons vivre une brusque déminéralisation au moment de la ménopause.
C’est souvent à ce moment-là que nous aurons de l’ostéopénie, parfois avant, parfois plus tard, en fonction des personnes et des facteurs de risques.
Puis, si nous ne faisons rien de suffisamment efficace, la déminéralisation va continuer, et nous entrerons dans l’ostéoporose.
Nous serons alors à la merci des chutes et des fractures… et de tout le cortège de souffrances physiques, morales et sociales qu’elles représentent.
Pourtant, ce tableau courant n’est pas une fatalité.
Nous allons d’ailleurs le vérifier ensemble très vite.
« L’Ostéopénie » : définition
C’est donc une diminution modérée – et le plus souvent réversible – de la densité osseuse, de la capacité de l’os à supporter des chocs et des charges.
C’est ainsi une « pauvreté en os », un déficit en os, un manque d’os, en définition littérale étymologique.
En effet, étymologiquement, le mot ostéopénie est forgé à partir de deux mots grecs anciens :
-
osteon, qui signifie os,
-
penia, qui signifie pauvreté, indigence.
On dit ainsi qu’une personne est affectée d’ostéopénie quand sa structure osseuse est un peu plus endommagée que celle d’une personne moyenne de 30 ans.
-
D’une part, cela signifie d’abord que la structure biologique de l’os est de moins bonne qualité que celle de la référence.
-
D’autre part, cela signifie aussi que la structure minérale de l’os est moins dense, moins solide.
Tout cela fait qu’un os atteint d’ostéopénie est alors un peu plus fragile et un peu moins solide qu’un os « normal ».
Par définition, l’ostéopénie correspond donc à un état intermédiaire entre un os considéré comme « normal » et un os « ostéoporotique ».
Aussi, pour faire simple, on pourrait dire que l’ostéopénie, c’est quand on a des os plus fragiles que la normale, sans que ce soit encore préoccupant à court terme.
Autrement dit, c’est le commencement de la fragilisation des os.
Autres ostéopathies
L’ostéopénie – et l’ostéoporose – font partie de la grande famille des ostéopathies, c’est-à-dire de la famille des ostéopathies, c’est-à-dire des affections ou des altérations des fonctions de l’os.
L’ostéopénie et l’ostéoporose sont donc à distinguer d’autres affections osseuses comme :
- le rachitisme chez l’enfant (un défaut de minéralisation de trame osseuse),
- l’ostéomalacie (équivalent du rachitisme chez l’adulte,
- ou la maladie des os de verre encore appelée l’ostéogenèse imparfaite (généralement d’origine génétique et caractérisée par un défaut de synthèse des protéines de l’os).
Toutes ces maladies de l’os relèvent de la rhumatologie et des médecins rhumatologues.
Définition de l’ostéopénie par rapport à l’ostéoporose
La définition scientifique de l’ostéopénie et de l’ostéoporose correspond à une définition statistique plus complexe à comprendre.
On peut la résumer ainsi : une personne atteinte d’ostéopénie a une densité osseuse inférieure à celle de 85% de la population des femmes de 30 ans.
Cela signifie que l’os a perdu une partie significative des matériaux minéraux (calcium, phosphore, magnésium, sodium…) qui le composent et le renforcent.
Dans le cas de l’ostéopénie, cette densité est néanmoins encore supérieure à celle d’une personne atteinte de l’ostéoporose.
En fait, la perte osseuse dans le cas d’une ostéopénie représente entre 15% et 30% de la masse minérale par rapport à la référence.
En terme médical (et statistique), cela correspond à un T-Score compris entre -1,0 et -2,5.
Au-delà de 30% de perte osseuse, les médecins parlent d’ostéoporose (T-Score < -2,5).
Au passage, rappelons que la densité osseuse se mesure dans un cabinet d’imagerie médicale. L’examen associé s’appelle « ostéodensitométrie » (ou DMO).
Des conséquences relativement graves…
Introduction sur les conséquences
Une perte osseuse comprise entre 15% et 30% peut sembler relativement peu.
C’est effectivement moins que dans le cas d’une ostéoporose.
Toutefois, les conséquences pour la santé osseuse sont loin d’être négligeables.
En effet, par exemple, les taux de fracture de la hanche sont doublés par rapport à ceux d’une personne ayant une densité osseuse normale.
Mais ce risque est encore plus important pour les personnes atteintes d’ostéoporose.
L’ostéopénie est beaucoup moins grave que l’ostéoporose, du fait de sa définition. Toutefois, elle représente en général la porte d’entrée, le commencement de l’ostéoporose. Si l’on ne fait rien…
Comparatif de l’os atteint d’ostéoporose et d’ostéopénie / os normal
|
Os normal |
Ostéopénie |
Ostéoporose |
T-Score (DMO : ostéodensitométrie) |
T-Score > -1,0 |
-1,0 > T-Score > -2,5 |
T-Score < -2,5 |
Déminéralisation |
< 15% |
Comprise entre 15 et 30% |
> 30% |
Risque de fracture du col du fémur |
Référence = 1 |
Multiplié x 2 |
Multiplié x 5 |
Population de 30 ans |
85,00% |
14,00% |
1,00% |
Êtes-vous concernée par l’ostéopénie ?
Il est très vraisemblable que vous soyez concernée par l’ostéopénie directement ou indirectement.
En effet, le Professeur Ankri affirme que « L’ostéopénie radiologique se retrouve chez 65 % des femmes de plus de 60 ans et chez presque 100 % des femmes de plus de 90 ans. »
Autrement dit, pour paraphraser La Fontaine, « Si ce n’est toi, c’est donc ta sœur, ou quelqu’un des tiens »…
Aussi, dès que vous avez un peu plus de 50 ans, vous avez tout intérêt à vous en préoccuper personnellement.
Car c’est à ce moment que vous avez la possibilité de faire quelque chose de particulièrement utile et d’efficace pour vos os.
Surtout, si vous avez des facteurs de risque, et même si vous n’avez aucun symptôme.
Quels sont les symptômes de l’ostéopénie ?
Car vous le savez sans doute, mais l’ostéopénie, comme l’ostéoporose d’ailleurs, sont d’une extrême discrétion.
On ne sent rien venir, on ne voit rien venir : elle s’installe insidieusement sans nous prévenir.
Et longtemps après qu’elle s’est installée, qu’elle a commencé à grignoter nos os, on la découvre au hasard d’un examen… ou d’une fracture.
Si vous voulez un parallèle, c’est comme pour l’hypertension artérielle.
Ainsi, la plupart des hypertendus ne sentent rien, ne se doutent de rien.
Mais l’hypertension augmente considérablement leurs risques d’accidents cardiaques ou vasculaires, comme les AVC, par exemple.
C’est pour cela qu’il faut s’y prendre à l’avance, comme je l’explique dans un autre article sur les symptômes.
Avez-vous des facteurs de risque d’ostéopénie, puis d’ostéoporose ?
Il est donc important de repérer nos éventuels facteurs de déminéralisation osseuse.
Nous en avons toutes et tous, bien sûr.
Cela peut notamment venir des médicaments que nous avons pris dans le passé, de déficits alimentaires anciens en vitamines et minéraux, de stimulations physiques insuffisantes quand nous étions jeunes, des dégâts collatéraux de l’alcool ou du tabac…
Certaines maladies peuvent aussi contribuer à fragiliser les os : maladies inflammatoires intestinales ou arthritiques, diabète, hyperthyroïdie, insuffisances rénales, maladies du foie…
Cela peut également provenir de nos ancêtres qui peuvent parfois nous avoir transmis une certaine fragilité osseuse.
Ainsi, par exemple, il existe certaines fragilités familiales : si plusieurs personnes sont touchées dans votre famille, soyez vigilante.
Si les hommes sont également sujets à l’ostéopénie, les femmes sont touchées beaucoup plus tôt.
En effet, la ménopause entraîne, très souvent, une déminéralisation rapide, particulièrement si elle (la ménopause) est précoce.
Si vous êtes d’origine européenne ou asiatique, vous avez plus de risque que les personnes originaires d’Afrique sub-saharienne.
La grossesse peut également être source d’une déminéralisation, si les apports alimentaires ne sont pas adéquats.
Une liste des principaux facteurs d’ostéoporose figure dans un autre article.
Mais il y a aussi des causes sur lesquelles nous pouvons agir efficacement, et qui sont à la base de la prévention.
Bien sûr, nous allons voir cela très bientôt…
Quand effectuer un diagnostic ?
La quasi-totalité des femmes est ou sera en ostéopénie, puisqu’à 70 ans seuls 6% d’entre elles ont encore des os « normaux », bien solides !
Toutefois, actuellement, en France, l’accès au diagnostic est très limité, hélas pour nous.
Ce diagnostic se fait au moyen d’une ostéodensitométrie (ou encore DMO).
C’est un test rapide qui peut se faire dans les centres d’imagerie médicale.
En France, ce test n’est remboursé que si vous avez une fracture (c’est beaucoup trop tard), ou si nous avons des facteurs de risques particuliers (c’est beaucoup trop limité).
Il semblerait que l’objectif soit de limiter les fractures supplémentaires plutôt que favoriser la bonne santé osseuse.
Nos autorités de santé semblent être uniquement dans le curatif et toujours aussi peu dans le préventif.
Il est possible que les choses s’améliorent dans les mois qui viennent.
En effet l’AFLAR (Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale) y travaille, mais nous n’y sommes pas encore.
Aux états-Unis, les recommandations sont de diagnostiquer toutes les femmes de plus 65 ans, outre les personnes ménopausées avec des facteurs de risque.
Ce n’est pas encore un dépistage préventif, mais c’est tout de même un progrès par rapport à notre situation.
Comment traiter l’ostéopénie et éviter l’ostéoporose
Nous allons voir, maintenant, que le meilleur traitement de l’ostéopénie, c’est la prévention, c’est le traitement naturel de la déminéralisation osseuse.
Car il est parfaitement possible, dans la plupart des cas, d’arrêter et d’inverser l’ostéopénie et d’éviter l’ostéoporose sans médicament.
… des solutions prématurées…
Il est donc important de faire quelque chose pour éviter d’en arriver à une déminéralisation avancée.
Et ce d’autant plus que l’on peut faire beaucoup de choses !
Beaucoup de gens espèrent trouver un médicament-miracle pour remédier à la situation.
D’ailleurs, un éminent professeur de rhumatologie, le Pr. Christian Roux écrivait à destination de ses confrères : « L’ostéopénie n’est pas une maladie ; (…) les femmes ostéopéniques ne devraient pas recevoir de traitement ».
Il proposait, toutefois, « de considérer les femmes ostéopéniques avec fractures vertébrales comme des femmes ostéoporotiques ».
Bref, en cas d’ostéopénie, vous n’avez pas besoin de médicaments, la plupart du temps.
Sauf si vous avez déjà souffert d’une fracture, en particulier d’une fracture sévère (fémur, vertèbre, humérus, bassin).
En cas de fracture et d’ostéopénie, il conviendra de consulter un rhumatologue pour envisager l’intérêt de mettre en place un traitement médicamenteux.
Dans presque tous les autres cas d’ostéopénie, les médicaments ne sont pas pour vous.
Au passage, remarquons bien que ce professeur parle des femmes ostéopéniques… Il ne veut pas dire par là que les hommes ne sont pas concernés : ils le sont bien, mais beaucoup plus tard que les femmes.
En effet, au moment de la ménopause, la très forte diminution de la production d’hormones féminines entraîne un affaiblissement osseux accéléré chez la plupart des femmes. C’est particulièrement à cette période qu’il convient d’être vigilante pour prendre les mesures utiles.
Car cette évolution de l’os normal vers l’ostéopénie puis l’ostéoporose n’est pas inéluctable : elle peut être arrêtée sans médicaments si l’on s’y prend intelligemment et suffisamment tôt.
… d’autres solutions non démontrées…
D’autres patientes ou patients se tournent vers les plantes, vers des suppléments alimentaires, vers des régimes alimentaires spécifiques, vers les innombrables « solutions » qui sont proposées…
Pourtant, les tests et les preuves rigoureuses qui montrent que ces solutions fonctionnent n’existent souvent pas ou sont purement théoriques.
En fait, les explications qui sont fournies sont souvent les témoignages non vérifiés des promoteurs de ces méthodes.
…mais des conséquences souvent réversibles
Pourtant, de nombreuses expériences biologiques et médicales rigoureuses ont été menées.
Car ces expériences ont été menées et ont été publiées dans la presse scientifique depuis une vingtaine d’années environ, et souvent plus récemment.
En fait, pour améliorer la situation, il convient de :
-
nourrir l’os pour qu’il ait suffisamment de nutriments à sa disposition en permanence,
-
donner des conditions de fonctionnement optimales aux cellules bâtisseuses de l’os.
Les 3 grandes phases pour contrer l’ostéopénie et l’ostéoporose
Stimuler l’os
Tout d’abord, il faut le soumettre à des petits chocs, à des impacts répétés : utiliser les escaliers, courir, danser, randonner en terrain vallonné…
Nourrir l’os
Ensuite, il s’agit de fournir suffisamment des nutriments dont il manque le plus souvent : vitamine D, calcium, magnésium, protéines…
Conditions de fonctionnement
Enfin, pour donner de bonnes conditions aux ostéoblastes, il est important de combattre l’inflammation chronique :
-
exercice physique,
-
hygiène mentale,
-
très peu d’alcool,
-
pas de tabac…
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Vous recevrez alors des conseils utiles dans quelques minutes !
Les points à voir avec votre médecin
Prévention et détection de l’ostéopénie
Avec votre médecin, vous pouvez déjà prévoir toute une consultation complète sur la question, à titre préventif.
Vous avez d’ailleurs tout à fait intérêt à le faire, car à 70 ans, 94% des femmes sont concernées par la déminéralisation osseuse.
C’est dès 45 ans (ou au moment de la ménopause), que vous pouvez commencer à vous en occuper.
Il s’agit ainsi de vérifier vos facteurs personnels de risque, ce que bien sûr, vous avez tout intérêt à préparer avant d’aller le voir.
Il s’agit aussi de déterminer le meilleur moment pour faire votre première ostéodensitométrie et, éventuellement, les examens complémentaires pertinents.
Si vous estimez avoir des facteurs de risque, ou si vous avez la bonne idée d’être prudente, vous aurez peut-être à insister pour ces examens…
Vous pouvez également faire le point sur la façon d’améliorer vos chances de conserver des os en bonne santé.
Cela peut se faire par des conseils nutritionnels, bien sûr.
Le plus souvent, cela passe par une supplémentation en vitamine D.
Cela passe aussi par des exercices physiques stimulateurs pour les os : il s’agit de déterminer avec votre médecin ceux qui sont adaptés pour vous, en fonction de votre forme et de votre santé.
Et de toute façon, souvenez-vous que l’ostéopénie est le début d’une évolution que vous pouvez stopper net, en s’y prenant bien.
Les maladies qui aggravent l’ostéopénie
Il y a également d’autres points à vérifier avec votre médecin.
En effet, un certain nombre de maladies peuvent aggraver l’ostéopénie, puis accélérer son évolution vers l’ostéoporose.
Il s’agit des maladies inflammatoires, maladies endocriniennes, maladies du foie, affections rénales, troubles alimentaires, affections cardiovasculaires, cancers, allergies, troubles de l’humeur…
Car ces maladies peuvent rendre l’ostéopénie plus grave,
- soit, directement : comme les maladies digestives intestinales, qui perturbent l’assimilation des nutriments indispensables à l’os,
- soit, indirectement : comme dans le cas des cancers ou des allergies…
Dans ces derniers cas, ce sont les médicaments utilisés pour soigner qui auront pour effet secondaire éventuel une dégradation de la santé osseuse, de l’ostéopénie.
Le suivi médical à faire pour l’ostéopénie, contre l’ostéoporose
En fonction de vos risques, de l’évolution de ceux-ci, il conviendra d’organiser un suivi, au moins tous les deux ans.
Il s’agira alors de revoir l’évolution de vos facteurs de risque.
En cas d’ostéopénie avérée par une ostéodensitométrie, il conviendra de vérifier comment elle évolue.
Si elle se stabilise ou si votre santé osseuse s’améliore, c’est que vous avez trouvé la bonne façon de procéder.
Si votre ostéopénie devient plus grave, il conviendra soit, de réajuster votre prévention pour la rendre plus efficace, soit de faire de nouvelles analyses avec votre médecin.
Conclusion sur l’ostéopénie et l’ostéoporose : Est-ce grave ?
Par définition, l’ostéopénie est ainsi un stade intermédiaire entre la situation d’un squelette solide (os normal) et l’ostéoporose.
C’est donc une situation qui signale l’apparition d’un problème, le commencement d’une difficulté potentielle.
L’ostéopénie est ainsi une situation moins grave que l’ostéoporose.
Mais si les conséquences dramatiques de l’ostéopénie peuvent être proches de celles de l’ostéoporose, elles sont beaucoup moins fréquentes, par définition.
En cas d’ostéopénie, le squelette est beaucoup plus solide qu’en cas d’ostéoporose. Aussi, il est encore largement temps de réagir pour arrêter l’évolution vers l’ostéoporose, voire même de commencer à reminéraliser ses os.
Car des solutions efficaces, largement testées et démontrées existent.
Ces solutions permettent réellement de récupérer de la densité osseuse de manière naturelle.
Elles consistent à :
-
puis, corriger tous les déficits en nutriments (vitamine D, calcium, magnésium, protéines…),
-
ensuite, adopter des comportements protecteurs et notamment anti-inflammatoires…
Ainsi, moyennant un peu du temps et suffisamment de détermination, il est simple d’améliorer la situation, il est possible de stopper l’ostéopénie par des solutions naturelles personnalisées.
Vraiment, il est important de vous en occuper. Car vous en valez vraiment la peine !
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Prenez soin de vous, et faites de vieux os… bien solides !
Références et Sources sur l’osteopenie :
T and Z scores, Osteoporosis and bone physiology, Université de Washington, 29 juillet 2011
Bone density, Osteoporosis and bone physiology, Université de Washington, 10 février 2016
PREVENTION AND MANAGEMENTOF OSTEOPOROSIS, Report of a WHO Scientific Group, Organisation Mondiale de la Santé, Genève, 2003
Pr Christian Roux, Osteopenie: que faire?, La Lettre du Rhumatologue N°355 – octobre 2009
Beckmann R. (1967) Osteoporose. In: Weicker H. et al. (eds) Erkrankungen der Stützgewebe Erkrankungen des Blutes und der Blutbildenden Organe. Handbuch der Kinderheilkunde, vol 6. Springer, Berlin, Heidelberg
Professeur Joël Ankri, “Prévention des maladies après 75 ans – Intérêt d’agir sur les facteurs de risque”, Gérontologie et société, Paris, 2008/2, vol. 31 / n° 125)
Oui, je veux recevoir mon livret :
"Comment reminéraliser mes os en 8 étapes".
Et je serai tenu(e) au courant des nouveaux articles.
Mon adresse restera confidentielle (cf. politique de confidentialité).
Nouvelle Édition (2022)
Comment faire pour avoir le livret?
Bonjour Gfy,
Je vous remercie pour votre confiance.
En laissant vos coordonnées dans la case prévue à cet effet.
Il arrive ensuite dans votre messagerie.
Bonne journée !
Très utile
Bon à savoir pour toutes les personnes surtout les femmes
Bonjour Irina !
Je vous remercie pour ce commentaire élogieux.
Il est très important pour moi de savoir que ces articles peuvent rendre service à mes lectrices et lecteurs.
Prenez soin de vous et faites de vieux os solides !