Ostéoporose & Ostéopénie : FRAX – Comment calculer votre risque réel de fracture et retrouver le sourire ?
Introduction : Calcul du FRAX, ostéopénie, ostéoporose
En calculant votre risque de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie (FRAX), vous allez savoir s’il est urgent de vous en occuper et de quelle manière.
En effet, l’ostéoporose peut entraîner des catastrophes pour vous-même et pour vos proches.
Plus vous vous y prendrez tôt, et plus il sera simple de mettre en place un programme personnalisé de reminéralisation osseuse naturelle SANS médicaments.
Alors, voici comment faire !
Sommaire : Ostéoporose & Ostéopénie – votre risque réel de fracture (FRAX)
Introduction : calcul du FRAX, ostéopénie, ostéoporose
Éviter les risques de fractures d’ostéopénie et d’ostéoporose
Prévenir les risques de fractures d’ostéoporose
Quel est votre risque de fracture liée à l’ostéopénie et l’ostéoporose (FRAX) ?
Qu’est-ce que le calcul du FRAX (Définition) ?
Quand et pourquoi calculer le FRAX ?
3 étapes pour calculer les risques de fractures d’ostéopénie & ostéoporose (FRAX)
Première étape : les facteurs de risques d’ostéoporose
Deuxième étape : calculer votre risque de fracture (FRAX)
Troisième étape : examens complémentaires
Calculer son risque de fractures lié à l’ostéopénie et l’ostéoporose sans DMO (FRAX).
Les informations nécessaires pour calculer votre risque de fracture
Comment faire le calcul (FRAX)
Votre risque de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie
Que vous conseillera votre rhumatologue ?
Calculer son risque de fractures lié à l’ostéopénie et l’ostéoporose avec DMO.
Faire une DMO
Faire un calcul de risque plus précis
Rassurez-vous ! Comment interpréter le FRAX ?
Conclusion sur le calcul du risque de fractures liées à l’ostéopénie et l’ostéoporose
Prendre en main votre santé osseuse !
Sources sur le calcul du FRAX
Éviter les risques de fractures d’ostéopénie et d’ostéoporose
Comme vous le savez, l’ostéoporose et l’ostéopénie sont des fléaux de santé qui s’attaquent en priorité aux femmes !
Comme si elles avaient besoin de cela…
Alors que l’on sait maintenant la prévoir et l’éviter.
Nous allons voir cela ci-dessous.
En effet, l’ostéopénie puis l’ostéoporose sont le résultat d’une déminéralisation osseuse qui prend des années et des années à s’installer et à se développer.
Car on ne sent rien, jusqu’au jour où, sans prévenir, on se casse un os.
Parfois, c’est très grave, et, dans ce cas, 20 % des personnes fracturées en meurent dans l’année.
Souvent, cela entraîne ensuite des invalidités, une perte d’autonomie qui peut durer des mois, voire des années…
Bref, ce n’est pas une perspective réjouissante pour qui que ce soit !
Surtout pas pour les femmes qui représentent plus des 3/4 des cas de fractures !
Prévenir les risques de fractures d’ostéoporose
Pourtant, l’ostéoporose peut être prévenue et traitée de différentes façons.
Quand la situation est avancée, et qu’il y a déjà des fractures ou des risques de fractures importants, il existe des médicaments qui diminuent les risques de fractures.
Mais cela n’a pas que des avantages.
Parce que, comme vous le savez, les médicaments, ça présente un certain nombre de contraintes et de risques dont il vaut mieux peser les avantages et les inconvénients.
Heureusement, si la situation est encore solide, il est possible de se passer de médicaments et d’améliorer la situation en adoptant des mesures de reminéralisation naturelle.
Il suffit de s’y prendre à temps.
Il suffit de mettre en place un programme de reminéralisation naturelle personnalisé sans médicament.
Quel est votre risque de fracture liée à l’ostéopénie et l’ostéoporose (FRAX) ?
« Mais, me direz-vous, pourquoi mettre en place un programme de reminéralisation si tout est normal ? »
Je vous répondrai : « Parce qu’à partir de 50 ans, presque toutes les femmes sont touchées, un peu et parfois beaucoup.
En effet, nous perdons 1 à 2% de densité osseuse tous les ans, avec une brusque accélération à la ménopause ».
« Et que peut-on y faire ? » allez-vous me demander ?
« Vérifier où vous en êtes, et quels sont vos risques ! »
Voici d’ailleurs comment vous pouvez procéder en 3 étapes importantes.
La première étape, c’est d’analyser vos différents facteurs de risque d’ostéoporose.
La deuxième étape, c’est de calculer votre risque de fracture dans les années qui suivent (FRAX).
La troisième étape consiste à vous rapproche de votre médecin pour lui demander de faire les examens de dépistage.
Qu’est-ce que le calcul du FRAX (Définition) ?
Le FRAX a été mis au point de manière statistique à partir d’une base de données de fractures de plus de 500.000 personnes réparties sur différents continents, dans différents pays.
Le FRAX est un outil de calcul mathématique vous permettant de prévoir vos risques de fractures au cours des 10 prochaines années.
Ce calcul prend ainsi en compte vos paramètres (caractéristiques) personnels ayant un impact majeur sur la solidité de votre squelette.
Il va vous donner votre risque personnel de fractures sur 10 ans en deux catégories :
- fracture ostéoporotique majeure (vertèbre, avant-bras, épaule, hanche),
- fracture ostéoporotique du fémur (hanche seule).
Il vous permet donc de vérifier si les recommandations médicales de traitement avec des médicaments vous concernent dès maintenant ou non.
Bien sûr, au final, c’est vous qui déciderez ce qui est le plus adapté à votre cas, en fonction des conseils que vous donneront vos médecins.
Quand et pourquoi calculer le FRAX ?
Le calcul du FRAX peut être réalisé pour dépister l’ostéopénie ou l’ostéoporose chez les hommes et les femmes entre 40 et 90 ans.
Il peut vous rendre service afin d’estimer de manière plus ou moins précise (en fonction des informations à votre disposition) de vos risques personnels liés à la déminéralisation osseuse.
Par exemple, en fonction de vos facteurs de risques, si vous n’avez pas fait d’ostéodensitométrie, vous pouvez estimer grossièrement si vous avez intérêt à en faire une, à titre de prévention.
Autre exemple, à partir de 45 ans, vous avez tout intérêt à faire le calcul tous les 5 ans pour vérifier où vous en êtes et s’il convient de prendre des mesures de reminéralisation.
Ou encore, au moment de la ménopause, vous pouvez estimer vous-même l’impact que celle-ci a eue sur votre santé osseuse.
Et, bien sûr, dès que vous avez vos résultats d’ostéodensitométrie, vous pouvez procéder à ce calcul pour vérifier de manière plus précise où vous en êtes.
3 étapes pour calculer les risques de fractures d’ostéopénie & ostéoporose
Première étape : les facteurs de risques d’ostéoporose
Les facteurs de risque d’ostéoporose sont nombreux.
Certains sont liés à notre biologie, à notre histoire et nous n’y pouvons pas grand-chose.
D’autres, très importants, sont liés à nos comportements, à notre alimentation, à notre activité physique.
Ce sont sur ces risques qu’il est possible d’agir.
Vous trouverez la liste de l’ensemble des facteurs de risques dans l’article suivant.
Deuxième étape : calculer votre risque de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie (FRAX)
Les médecins sont des experts très compétents.
Souvent, malheureusement, c’est dans un domaine très étroit.
Tout le monde connaît la blague du spécialiste qui peut soigner la 1° phalange du pouce gauche, et qui ne s’estime pas compétent pour soigner la 2° phalange du pouce gauche, ni la 1° phalange du pouce droit.
Car si c’est caricatural, cela a des origines dans la réalité vécue, la réalité réelle, si j’ose dire…
Dans la réalité, très nombreux sont les spécialistes de l’ostéoporose qui, quelque soit le stade de la maladie, font comprendre à leur patient qu’il n’y a rien à faire en terme de traitement naturel efficace pour inverser son ostéoporose.
Heureusement, il y a aussi des spécialistes de la prévention, qui savent pourtant qu’il est possible de tirer un excellent parti de l’exercice physique.
Nous allons y revenir.
Certains spécialistes de la rhumatologie ont mis au point des programmes extrêmement pointus.
En particulier, le programme FRAX qui peut être utilisé en cas d’ostéopénie ou d’ostéoporose.
En effet, ces programmes permettent de calculer notre risque de fracture 10 ans à l’avance à partir d’éléments très simples.
Ainsi, en fonction des résultats du programme, nous saurons si notre risque de fracture est relativement faible, moyen ou élevé.
Ce risque va dépendre de l’âge.
Car les médecins considèrent en effet qu’un même pourcentage de risque est plus grave si la personne est jeune.
Et en fonction du risque et de l’âge, ils recommanderont un traitement avec des médicaments ou ils recommanderont une simple prévention (un peu basique le plus souvent).
Dans les cas où le risque est moyen, il sera alors nécessaire de procéder à des examens médicaux plus approfondis.
Car cela permettra de déterminer si le risque est moyen-grave ou moyen-faible.
Troisième étape : examens complémentaires
Pour simplifier, il s’agira de faire un examen d’imagerie médicale appelé ostéodensitométrie (ou DMO).
La DMO est ainsi un examen qui permet de déterminer le degré de minéralisation du squelette.
La mesure est généralement faite sur la colonne vertébrale, au niveau des lombaires, et sur les têtes de fémur.
La minéralisation osseuse est un paramètre important (ce n’est pas le seul) de la solidité des os.
Et la solidité des os est en relation directe avec le risque de fractures liées à l’ostéopénie et l’ostéoporose (FRAX).
Alors certes, la minéralisation osseuse n’est pas le seul élément important, vous avez raison.
Il faut aussi tenir compte de la qualité de la trame osseuse et de la structure biologique de l’os.
Nous en avions parlé dans un autre article.
Mais la densité minérale est un paramètre très important.
La difficulté, dans notre système de santé, c’est que la prévention est mal prise en compte, hélas.
Et la DMO est loin d’être remboursée de manière systématique.
C’est pour cela qu’il faut préparer son entretien avec son médecin.
À cet effet, vous avez tout intérêt à recenser tous vos facteurs de risques (cf. l’article sur le sujet) et à avoir calculé votre risque de fracture.
Calculer son risque de fractures lié à l’ostéopénie et l’ostéoporose sans DMO (FRAX).
Le calcul est très simple et peut se faire chez vous, sur votre ordinateur ou votre téléphone intelligent.
Toutefois, le calcul (FRAX) n’est pas possible dans les cas suivants :
-
fracture antérieure de fragilité sévère (humérus : os du bras, fémur, vertèbre, bassin, 3 côtes simultanées),
-
traitement médicamenteux contre l’ostéoporose,
-
moins de 40 ans ou plus de 90 ans.
Si vous n’êtes pas dans l’un de ces cas, vous pouvez alors calculer votre risque de fracture.
Les informations nécessaires pour calculer votre risque de fracture (FRAX)
Pour cela, il vous faudra les éléments suivants :
-
le pays dans lequel vous vivez depuis plusieurs années (celui dont vous avez adopté le mode de vie),
-
certains pays (notamment la France et l’Espagne) ont des styles de vie plus protecteurs que d’autres (Etats-Unis, Suède)
-
-
votre âge (ou date de naissance),
-
car la déminéralisation osseuse progresse avec l’âge, si on ne fait rien
-
En outre, pour une même DMO, le risque de fracture augmente environ de 20 % entre 50 et 60 ans, et de 60 % entre 60 et 70 ans !
-
-
votre sexe (homme ou femme),
-
en effet, les femmes ont des risques 80 % plus élevés au même âge que les hommes, malheureusement pour elles…
-
-
votre poids en kg,
-
votre taille (en cm),
-
car si vous êtes grande et mince (IMC < 19), votre risque est plus élevé
-
Vos antécédents
-
si vous avez déjà subi une fracture à l’âge adulte,
-
il s’agit de prendre en compte uniquement des fractures de fragilité sans choc important,
-
C’est un facteur important qui double le risque de fractures ultérieures
-
-
si un de vos parents (père ou mère) a eu une fracture de la hanche (col du fémur),
-
C’est un facteur très important de risque : le risque peut doubler de ce fait !
-
-
si vous fumez actuellement,
-
en effet, nous savons tous que la fumée (n’importe quelle fumée) entraîne des risques majeurs pour la santé
-
ainsi, fumer augmente les risques de fractures de 50 %
-
-
si vous avez subi un traitement avec des glucocorticoïdes (on disait autrement des corticoïdes),
-
car un traitement de plus de trois mois peut presque doubler les risques de fractures
-
-
si vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde,
- car la polyarthrite rhumatoïde augmente les risques de fractures d’environ 50 %
- mais l’arthrose n’est pas un facteur de risque
-
si d’autres maladies peuvent entraîner une déminéralisation osseuses
-
il s’agit du diabète de type 1 (insulino-dépendant), ostéogenèse imparfaite (maladie des os de verre), hyperthyroïdisme long, ménopause précoce (avant 45 ans) ou hypogonadisme, malnutrition chronique (anorexie…), malabsorption (maladies inflammatoires digestives par exemple), maladies chroniques du foie…
-
Ces différentes affections augmentent les risques de fractures d’environ 50 %
-
-
si vous consommez de l’alcool (plus de 2 verres par jour).
-
ainsi, l’alcool augmente les risques de fractures de 25 % environ
-
Le calcul (FRAX) peut se faire avec ou sans le résultat de DMO (densité osseuse).
Comment faire le calcul de risque de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie (FRAX)
Dans un premier temps, nous allons supposer que vous ne disposez pas de la DMO, car vous n’avez pas encore eu la discussion nécessaire avec votre médecin.
Avec tous ces éléments, vous allez ensuite vous rendre à l’adresse internet suivante.
Calcul du FRAX => https://www.sheffield.ac.uk/FRAX/tool.aspx?lang=fr
Pensez d’abord à bien choisir votre pays (regardez le drapeau et le nom du pays qui s’affichent à droite de l’écran).
Si nécessaire, vous pouvez, bien sûr, changer de pays en sélectionnant celui qui convient le mieux dans le menu « Outil de calcul ».
Tous les pays ne sont pas disponibles : alors, choisissez en un, éventuellement, dont le mode de vie et la population sont proches de vos spécificités.
Rentrez vos informations, puis appuyez sur le bouton « Calculer ».
Votre risque de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie (FRAX)
Après avoir appuyé sur « Calculer », vous allez disposer alors de deux chiffres.
Ces deux chiffres représentent ainsi vos risques de fractures dans les dix prochaines années
D’abord, le premier est votre risque de fracture « majeure » (Major Osteoporotic).
Puis, le second est votre risque de fracture de la hanche c’est-à-dire du fémur (Hip fracture).
Une fracture majeure concerne les groupes osseux suivants :
- colonne vertébrale,
- avant-bras,
- hanche,
- épaule.
Notez bien que calcul du risque ne donne pas immédiatement de recommandations de traitement avec ou sans médicaments.
En effet, les recommandations sont définies dans chaque pays, par les sociétés savantes et les autorités de santé.
Que vous conseillera votre rhumatologue ?
En France, les spécialistes recommandent ainsi de traiter toutes les personnes dont le risque dépasse un certain seuil, variable en fonction de l’âge.
Le tableau ci-dessous récapitule ces niveaux de risque.
Niveau de risque de fracture majeure au-dessus duquel les spécialistes (France) recommandent de mettre en place un traitement médicamenteux
Âge (ans) |
50 ans |
55 ans |
60 ans |
65 ans |
70 ans |
75 ans |
80 ans |
85 ans |
90 ans |
% risque (*) |
5 % |
6 % |
6,9 % |
9,3 % |
13 % |
19 % |
27 % |
35 % |
36 % |
(*) : fracture majeure
On peut ainsi remarquer que, plus les personnes sont jeunes, et plus les médecins recommandent d’intervenir tôt.
En effet, plus les personnes sont jeunes, et plus les périodes de 10 ans qui va suivre le calcul seront nombreuses, ce qui augmentera d’autant les risques de fractures…
Si vous êtes nettement en -dessous du seuil, vous voilà soulagé de savoir que vos risques sont faibles.
Dans ce cas, demander une DMO à votre médecin ne sera pas forcément très simple, mais, si vous voulez être complètement rassurée, vous pouvez, bien sûr aborder la question.
D’une part, si vous êtes à proximité du seuil, une information supplémentaire sera intéressante et utile pour affiner la décision à prendre.
D’autre part, si vous êtes au-dessus du seuil, il est important de vérifier où en est votre densité osseuse pour déterminer les meilleures options.
L’illustration ci-dessous illustre ainsi la zone (en orange) où il est utile de réaliser une DMO supplémentaire pour affiner le calcul des risques de fractures.
Calculer son risque de fractures lié à l’ostéopénie et l’ostéoporose avec DMO (FRAX).
Faire une DMO
Pour faire une DMO, la première solution consiste alors à convaincre votre médecin (médecin traitant, gynécologue, rhumatologue…) de vous la prescrire. Ce n’est pas toujours facile.
La deuxième solution est de financer vous-même votre ostéodensitométrie : dans les cabinets d’imagerie conventionnés secteur 1, le tarif est inférieur à 40 euros en 2022 en France.
Alors, une fois votre DMO en poche, vous allez pouvoir faire un deuxième calcul de risque de fracture en incluant les résultats.
Calculer des risques plus précis de fractures liées à l’ostéoporose et l’ostéopénie (FRAX)
Vous aurez ainsi un calcul plus précis, et vous pourrez prendre, avec les conseils de vos médecins, les décisions qui vous sembleront les meilleures.
Le tableau que nous avons vu précédemment est toujours valable pour déterminer si les orientations médicales recommandent la mise en place d’un traitement pharmaceutique.
Toutefois, si votre T-Score est inférieur à -3,0 ou si vous avez subi une fracture sévère (vertèbre ou fémur), les recommandations officielles sont de mettre sous traitement de manière systématique.
Vous trouverez plus de précision sur cette orientation dans l’article qui traite de cette question.
Là encore, en fonction du calcul affiné de vos risques, vous pourrez prendre la décision qui vous convient le mieux, avec les conseils éclairés de vos médecins.
Bien sûr, si votre squelette est très affaibli et que des fractures se sont déjà produites, les possibilités sont plus contraintes qu’en l’absence de fractures.
Pour faire votre calcul avec les résultats de la DMO, il vous faut votre résultat complet d’examen.
Vous pouvez rentrer directement le T-Score de vos fémurs.
Faites attention que le T-Score est un chiffre négatif, et qu’il convient de le rentrer en utilisant un . (point) au lieu de la virgule, sans espace.
Ainsi, T-Score = -2,8 devra être renseigné « -2.8 » pour être correctement pris en compte (l’application est développée par des Britanniques).
Les spécialistes recommandent d’indiquer la densité osseuse (en g/cm²), plutôt que d’utiliser le T-Score.
Dans ce cas, il faut là encore le rentrer au format anglo-saxon (un point à la place de la virgule), sans espace et choisir la marque de l’appareil sur lequel le test a été fait (GE-Lunar, Hologic, Norland).
Rassurez-vous ! Comment interpréter le FRAX ?
Le FRAX pour permet de calculer vos risques de fractures liées à l’ostéoporose ou l’ostéopénie.
Ce calcul est réalisé sur 10 ans.
Un risque de 10% peut sembler important quand on le présente tel quel.
D’ailleurs, avec un tel risque, avant 66 ans environ, les recommandations médicales officielles sont de vous proposer un traitement médicamenteux contre l’ostéoporose.
Pour autant, inutile de vous affoler.
Si vous avez un risque de fracture majeure de 10% sur 10 ans, cela représente un risque de 1% par an.
En outre, ce risque va croître avec le temps, ce qui signifie que le risque de la première année est nettement inférieur à 1%.
En fait, cela signifie que vos chances de ne rien vous casser de grave sont supérieures à 99%.
Il s’agit donc d’un risque faible qui peut vous laisser beaucoup de temps pour reminéraliser votre squelette de manière naturelle, sans médicament.
Pensez-y au moment de décider, avec les conseils de vos médecins, ce qui est le mieux pour vous.
Conclusion sur le calcul du risque de fractures liées à l’ostéopénie et l’ostéoporose (FRAX)
Voilà, vous avez fait – vous-même – votre calcul.
Vous avez ainsi compris que c’était très simple.
Juste quelques précautions à prendre.
Vous savez quels sont les risques de fractures liés à l’ostéopénie et à l’ostéoporose qui sont les vôtres dans les dix années qui viennent (FRAX).
Et bien sûr, vous pouvez faire aussi ce calcul pour votre proche, et notamment les femmes de votre famille qui approchent ou qui ont plus de 50 ans.
Ainsi, vous allez pouvoir discuter sérieusement avec votre médecin.
Vous allez pouvoir vérifier si mettre en place un traitement est éventuellement pertinent pour vous.
Vous pourrez ensuite décider si vous souhaitez mettre en place un traitement ou si vous préférez attendre.
Car, comme vous le savez, les os sont vivants.
Il est possible de les renforcer à tout âge avec des stimulations adaptées, tant qu’ils ne sont pas trop fragiles.
C’est d’autant plus facile que l’on s’y prend tôt et qu’on le fait avec ténacité.
Peu de médecins le savent réellement, peu de médecins le promeuvent parce que les connaissances sont encore trop peu diffusées dans les canaux professionnels.
Prendre en main votre santé osseuse !
Il est vrai aussi que, contrairement à vous qui lisez ces lignes, peu de personnes ont la détermination de vouloir prendre leur santé osseuse en main.
S’il est encore temps, si vous souhaitez vous occuper vous-même de votre santé osseuse, vous pouvez être très efficace.
En effet, les chances de ne rien vous fracturer au cours de la prochaine année sont, le plus souvent, très élevées : très supérieures à 95%.
Cela vous laisse largement le temps d’arrêter et d’inverser la déminéralisation osseuse de manière naturelle, si vous le souhaitez.
Ainsi, le sort des personnes âgées qui subissaient l’ostéoporose dans les années 1960 ou 1970 n’est plus inéluctable.
Car le témoignage de personnes ayant vaincu leur ostéoporose est particulièrement enthousiasmant.
Vous pouvez, en effet, mettre en place un programme de reminéralisation naturelle par la prévention active sans médicaments !
Alors, prenez les choses en main, renseignez-vous et faites-vous des os solides et heureux, durablement.
Pour en savoir plus, demandez le petit livret sur la reminéralisation osseuse naturelle en bas de l’article.
Et continuez votre vie idéale dans la joie, la santé osseuse ainsi que la tranquillité d’esprit !
Sources sur le calcul du FRAX
Indice de risque fracturaire, Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses, 17 janvier 2017
Karine Briot, Christian Roux, Thierry Thomas, Hubert Blainc, Daniel Buchond, Roland Chapurlate, Françoise Debiais, Jean-Marc Ferong, Jean-Bernard Gauvain, Pascal Guggenbuhl, Eric Legrand, Anne-Marie Lehr-Drylewicz, Eric Lespessailles, Florence Tremollieres, Georges Weryha, Bernard Cortet. Actualisation 2018 des recommandations françaises du traitement de l’ostéoporose post-ménopausique, Revue du rhumatisme, 85(2018), pages 428–440
Kanis, J A et al. “Case finding for the management of osteoporosis with FRAX–assessment and intervention thresholds for the UK.” Osteoporosis international : a journal established as result of cooperation between the European Foundation for Osteoporosis and the National Osteoporosis Foundation of the USA vol. 19,10 (2008): 1395-408.
Dr Eric Thomas, Quand et comment utiliser le FRAX ?, Le Généraliste, 20 septembre 2023
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