Ostéopénique : Est-ce grave ? Comment s’en sortir bien !

Ostéopénique : Est-ce grave ? Comment s’en sortir bien !

Être une « patiente ostéopénique » sur un compte-rendu radiologique n’est pas réellement enviable.

Toutefois, nous allons voir que c’est souvent une réelle opportunité, un défi à notre mesure. Voici pourquoi !

Plan de l’article ostéopénique

Résumé sur la patiente ostéopénique

Ostéopénique : un mot qui surgit de nulle part

Ostéopénique : définition

Les risques de la patiente ostéopénique

Le squelette ostéopénique : à la croisée des chemins

L’os ostéopénique puis ostéoporotique

Vers l’os normal

L’information ostéopénique : un événement déclencheur

De l’activité physique contre la dégradation ostéopénique.

Nourrir l’os ostéopénique

La métabolisation

Conclusion : renforcer nos os ostéopéniques

Sources

Patiente Ostéopénique : situation, os, femme... homNes.com

 

Résumé sur la patiente ostéopénique

Ne trouvez-vous pas que le mot « ostéopénique » est un peu angoissant ?

C’est un mot que nous entendons rarement.

C’est un mot dont on ne sait pas trop ce qu’il signifie.

Vous vous imaginez sans doute que c’est quelque chose de malsain, de pas très clair.

C’est quelque chose qui cache des problèmes déjà présents ou des ennuis à venir.

Nous allons voir ensemble de quoi il retourne, s’il faut s’inquiéter et comment vous pouvez réagir efficacement.

Nous allons d’ailleurs voir qu’une situation ostéopénique est une situation pleine de promesses positives !

Ostéopénique : un mot qui surgit de nulle part

Personne n’imagine l’existence du mot ostéopénique avant d’y être confronté.

Personnellement, ou pour un proche…

Il surgit au détour d’un compte-rendu d’examen, une imagerie médicale, pour caractériser notre situation osseuse : « patiente ostéopénique ».

Parfois, on le rencontre sans accent : osteopenique…

Et difficile d’avoir des explications détaillées pour comprendre de quoi il retourne…

Si nous faisons un examen osseux, une ostéodensitométrie, c’est sans doute que quelque chose ne va pas.

Et nous voilà devant un terme que nous ignorions, qui nous inquiète.

Nous sommes devenus un patient « ostéopénique » ou une patiente ostéopénique.

Des ennuis ostéopéniques se profilent…

Et pourtant, nous pourrions presque nous réjouir, face à cette situation.

Car voici pourquoi !

 

 

Ostéopénique : définition

En effet une situation ostéopénique, un os ostéopénique signifient que la déminéralisation osseuse a commencé et a passé un premier seuil.

La comparaison est faite par rapport à une situation idéale : celle d’une jeune femme de référence, qui a 30 ans, et qui a des os bien solides.

En effet, c’est le moment où la solidité osseuse est à son maximum, à quelques années près.

L’OMS a défini l’ostéopénie, la situation ostéopénique, comme une perte de 15 % à 30 % de la densité minérale osseuse.

Cela signifie que, par rapport à la référence, nos os ostéopéniques contiennent moins de minéraux.

De ce fait, ils ont une moins bonne résistance aux chocs et aux contraintes.

Les risques de la patiente ostéopénique

Et si nous ne nous en occupons pas, en quelques années, la situation va se dégrader : les os ostéopéniques vont continuer à s’affaiblir.

La situation sera alors ostéoporotique, avec une perte de densité osseuse supérieure à 30 %.

Et là, les risques de fracture seront multipliés par 5 et plus !

Alors qu’ils ne sont multipliés que par 2 en situation ostéopénique (ce qui est déjà notable, c’est vrai).

Il existe toutes sortes de raisons pour expliquer l’affaiblissement osseux ostéopénique. Ce sont les facteurs de risque de l’ostéoporose (et donc de l’ostéopénie) que vous pouvez trouver dans un autre article.

Alors, oui. C’est vrai.

Pour certains facteurs, nous ne pouvons pas faire grand-chose : l’âge, l’hérédité, notre activité physique passée…

Mais il est vrai que pour d’autres facteurs, nous pouvons faire beaucoup !

Car la situation ostéopénique est vraiment intéressante : c’est le meilleur moment pour être efficace. C’est le meilleur moment pour donner à nos os le signal du renforcement, le signal de la reminéralisation naturelle.

En effet, les médicaments sont rarement utiles à ce stade !

D’ailleurs, le Dr. Roux, professeur de rhumatologie, écrivait voici quelques années : « L’ostéopénie n’est pas une maladie ; (…) les femmes ostéopéniques ne devraient pas recevoir de traitement », sauf cas particuliers (et notamment fractures).

 

 

Le squelette ostéopénique : à la croisée des chemins

Ainsi, nous avons le choix.

L’os ostéopénique puis ostéoporotique

Si nous sommes en situation ostéopénique, soit nous laissons filer la question…

Et notre situation osseuse ostéopénique ne va pas s’améliorer toute seule : au contraire, les facteurs de risque vont continuer à jouer à plein.

Dans quelques années, la situation ostéopénique se sera transformée en ostéoporose.

Et avec quelques années de plus, soit nous aurons de « belles fractures », soit nous n’oserons plus bouger…

Et parfois, même, les deux situations se cumuleront…

Mais nous pouvons faire un autre choix.

Vers l’os normal

Car un squelette ostéopénique est encore un squelette solide : nous allons pouvoir le renforcer naturellement en nous y prenant bien.

Et en renforçant nos os, nous allons avoir une influence positive sur tout notre corps, sur notre cœur, nos muscles, notre système nerveux.

Et notre humeur, notre joie de vivre en seront encore améliorées !

Car notre squelette est au centre de notre corps, au plus profond de nos organes !

Si nous savons le renforcer, lui redonner une belle santé osseuse, cela rejaillira également sur tous nos organes, sur tout notre corps.

Alors imaginez !

En ne faisant rien, en laissant notre squelette dériver, nous augmentons les risques de terminer dans une chaise roulante.

Ce n’est pas une plaisanterie : elle serait de mauvais goût.

Alors qu’en prenant les choses en main, nous allons pouvoir continuer à :

  • explorer le monde,
  • recevoir nos amis (et les voir rajeunir),
  • bénéficier de la joie de vivre de nos petits-enfants,
  • être vraiment autonome et en forme,
  • bref, bénéficier vraiment de la vie : faire de vieux os solides !

Imaginez tout ce que vous allez pouvoir faire avec des années supplémentaires de bonne forme !

Prenez le temps de le savourer !

Puis, prenez votre décision !

 

 

L’information ostéopénique : un événement déclencheur

Car, comme le disait le Dr Bassey, il est possible de renforcer nos os jusqu’à plus de 90 ans, si nous nous y prenons à temps.

Alors, paradoxalement, la situation ostéopénique que nous venons d’apprendre peut une excellente nouvelle.

Elle peut être le déclencheur dont nous avions besoin pour reprendre notre squelette ostéopénique en main.

En effet, si nous n’avions rien appris, nous aurions été faussement tranquille pendant encore des années.

Alors, le travail de sape aurait continué sans douleur ostéopénique.

Là maintenant, nous sommes devant une situation ostéopénique caractérisée : et c’est le bon moment pour agir.

En effet, la solidité osseuse est encore très importante, contrairement à une situation ostéoporotique avérée.

Nous allons pouvoir prendre les choses en main de manière très efficace.

En quelques mois, nous allons pouvoir faire des progrès réels et remettre toutes les chances de notre côté.

Car l’os est vivant ! Nos os s’adaptent progressivement, lentement, petit à petit aux charges et aux impacts auxquelles nous les soumettons.

Pour cela, ils ont besoin des bons nutriments, ainsi que des bonnes stimulations.

 

 

De l’activité physique contre la dégradation ostéopénique.

La question de la stimulation osseuse est essentielle !

Car la molécule miracle qui va remettre vos os ostéopéniques en état n’a pas encore été inventé, malheureusement.

Mais notre corps est capable de produire les signaux biochimiques qui vont donner l’ordre à nos os ostéopéniques de se renforcer.

C’est l’équivalent de la molécule miracle, en fait.

Pour cela, il s’agit de soumettre nos os ostéopéniques à des contraintes suffisamment puissantes.

En même temps, il est essentiel que ces contraintes anti ostéopéniques soient précautionneuses.

Car si les stimulations sont trop faibles, nos os resteront ostéopéniques.

Ainsi, la marche est insuffisante, par exemple.

Si les stimulations sont trop fortes, nos os ostéopéniques risquent de se détériorer par fatigue !

Oui ! Les os peuvent aussi se « fatiguer », comme les muscles, leurs cousins : les fractures osseuses de fatigue, cela existe.

Bref, inutile de s’inscrire aux jeux olympiques !

Il suffit donc de trouver le bon dosage, celui qui nous convient…

Et qui convient à la situation ostéopénique de nos os.

 

 

Nourrir l’os ostéopénique

Alors, bien sûr, les nutriments sont essentiels pour le renforcement de notre squelette !

Car si nos os ostéopéniques manquent de minéraux, de vitamines ou de protéines, le renforcement n’aura pas lieu.

Avec un bon régime alimentaire bien pensé, nous pouvons apporter quasiment tout ce dont nos os ont besoin pour inverser leur état ostéopénique.

Seule la vitamine D posera problème, en Europe ou en Amérique du Nord, particulièrement en automne et en hiver.

La supplémentation en vitamine D est quasiment incontournable. Nous l’avons déjà vu.

En outre, nous aurons tout intérêt à veiller à des apports suffisants en calcium, en protéines, en magnésium, en vitamine C…

Bien sûr, d’autres nutriments, d’autres vitamines, d’autres minéraux entrent en ligne de compte pour restaurer la bonne santé de nos os ostéopéniques.

Toutefois, les déficits sont peu fréquents, d’après les enquêtes alimentaires.

Et ce d’autant plus que les quantités nécessaires au bon fonctionnement de notre métabolisme augmentent avec l’âge pour certains nutriments, comme le calcium ou les protéines.

Inutile de se concentrer sur ce qui est déjà suffisant, en oubliant ce qui est essentiel.

Et l’essentiel, ce sont la vitamine D, le calcium, les protéines, le magnésium, la vitamine C…

Et le meilleur moyen de les apporter à nos os ostéopéniques, c’est de le faire au moyen de la gastronomie méditerranéenne.

 

 

La métabolisation

Une fois que les nutriments sont dans notre système digestif, le travail n’est pas encore fini.

Il est nécessaire que les nutriments soient transportés jusqu’à nos os ostéopéniques pour les nourrir.

D’où l’importance d’une bonne digestion !

Nous avions déjà évoqué la question dans un autre article.

Enfin, il est également très important que nos cellules bâtisseuses d’os (ostéoblastes) soient mises dans une situation favorable à leur bon travail.

Et nos cellules bâtisseuses d’os ont horreur de l’inflammation…

Si le niveau d’inflammation chronique augmente, les ostéoblastes se mettent en pause : la déminéralisation ostéopénique repart de plus belle !

Parce que les ostéoclastes, eux, n’arrêtent jamais de déconstruire !

En outre, l’inflammation chronique est une des causes de nombreuses maladies de dégénérescence au sein de notre corps : athérome, accidents vasculaires, cancers, diminution des facultés cognitives, baisse de l’efficacité du système immunitaire…

Il est donc extrêmement important de diminuer l’inflammation chronique autour de nos os ostéopéniques ainsi qu’à l’intérieur de notre corps.

Pour cela, il existe de nombreuses pistes que nous avions déjà vues dans un autre article.

 

 

Conclusion : renforcer nos os ostéopéniques

Nous avons donc vu que la situation ostéopénique concerne la majorité de la population féminine après 50 ans.

Nous avons également vu que cette situation peut être :

  • soit la possibilité de laisser filer nos os ostéopéniques vers l’ostéoporose et ses souffrances,
  • soit l’occasion d’arrêter l’évolution défavorable pour renforcer notre squelette de manière naturelle.

Nous avons donc le choix : c’est à nous de décider !

Et si nous faisons le choix de la reprise en main, il s’agit de s’y prendre intelligemment et dans la durée.

À cet effet, les éléments suivants sont incontournables :

  • avoir une activité physique adaptée à chaque groupe d’os ostéopénique que nous souhaitons renforcer,
  • apporter les nutriments indispensables et fréquemment déficitaires (calcium, protéines, vitamine C…) en affinant notre nutrition,
  • envisager une supplémentation suffisante en vitamine D,
  • soigner notre digestion,
  • diminuer l’inflammation chronique.

Pour en savoir plus, vous pouvez demander le petit livret gratuit sur les 8 clefs de la reminéralisation osseuse.

Et surtout, vous pouvez lire le « Guide de reminéralisation naturelle par la prévention active », régulièrement n° 1 des ventes du domaine.

Vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté pour recouvrer des os solides pendant de longues années et repousser l’ostéoporose.

Prenez soin de vous, et faites de vieux os, et des vieux os bien solides !

 

 

Sources

Bassey, Joan E., “Exercise for prevention of osteoporotic fracture.” 2001. Age and Ageing. 30-S4: 29-31.

Pr Christian Roux, Ostéopénie: que faire?, La Lettre du Rhumatologue N°355 – octobre 2009

Karaguzel, G., Holick, M.F. Diagnosis and treatment of osteopenia. Rev Endocr Metab Disord 11, 237–251 (2010).

Rychter AM, Ratajczak AE, Szymczak-Tomczak A, Michalak M, Eder P, Dobrowolska A, Krela-Kaźmierczak I. Associations of Lifestyle Factors with Osteopenia and Osteoporosis in Polish Patients with Inflammatory Bowel Disease. Nutrients. 2021; 13(6):1863.

Vitamine D : pourquoi et comment assurer un apport suffisant ?, ANSES, Maisons-Alfort, 18 janvier 2021

Les protéines : Définition, rôle dans l’organisme, sources alimentaires, ANSES, Maisons-Alfort, 7 mars 2019

Les compléments alimentaires, nécessité d’une consommation éclairée, ANSES, Maisons-Alfort, 8 février 2021

Les références nutritionnelles en vitamines et minéraux, ANSES, Maisons-Alfort, 22 avril 2021

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