Pourquoi il vaut mieux nous occuper nous-même de nos vieux os !
Résumé :
Les comparaisons internationales montrent que les perspectives françaises de santé des os sont effarantes (la situation est encore pire en Belgique) : risques de fractures des plus élevés, défauts de prise en charge, référentiel de traitement insuffisant, indicateurs de qualité défaillants… Bref, les soins ne sont pas au rendez-vous, mais la prévention, fort simple, est à notre portée, dès maintenant. Occupons nous en nous-même !
Si nous voulons souffrir….
Nous savions déjà que 94% des femmes de plus de 70 ans avaient des os fragiles (ostéoporose, ostéopénie), que la plupart des médicaments utilisés pour soigner l’ostéoporose ont des effets secondaires redoutables et que les perspectives étaient effroyables en raison du vieillissement de la population.
Nous savions aussi que nous pouvons faire en sorte de protéger la solidité de nos os et d’être les premiers acteurs de notre santé osseuse.
Nous savons maintenant, grâce à une étude internationale, que si nous ne nous occupons pas nous-mêmes de notre santé osseuse dès aujourd’hui, il faut nous attendre à souffrir très rapidement.
Une étude effarante !
La Fondation Internationale sur l’Ostéoporose effectue régulièrement des études sur la prise en charge de l’ostéoporose et sur la santé des os des populations des grandes régions du monde.
A ce titre, l’Europe (UE) fait partie des zones régulièrement analysées par des spécialistes du domaine.
La dernière étude examine la situation de la santé osseuse dans les différents pays européens.
Pour la France, si un certain nombre de points semble favorable, des éléments majeurs de la situations sont catastrophiques.
…nous allons souffrir !
Ainsi, les risques de fractures de la hanche des femmes françaises de plus de 50 ans sont classés parmi les plus élevés de toute l’Union Européenne.
En France, en 2010, il y a eu près de 260.000 fractures de toutes sortes en une seule année chez les femmes de plus de 50ans.
Ceci signifie que la grosse majorité des femmes risque une fracture au cours de leur vie après 50 ans.
De plus, le pourcentage de la population souffrant d’ostéoporose sans bénéficier d’aucun traitement a été estimé à 43% chez les femmes et 26% chez les hommes. Ces chiffres montrent un défaut très important de prise en charge des malades par les institutions sanitaires et le système de santé français.
En outre, les orientations de la politique de santé osseuse et les indicateurs de qualité utilisés ont été jugés comme très insuffisants par les spécialistes chargés de l’étude.
Une conclusion terrifiante attendue
Les rédacteurs de l’étude concluent que : « Malgré le coût élevé de l’ostéoporose, le déficit substantiel de traitement et l’augmentation prévue du fardeau économique lié au vieillissement des populations, l’utilisation de la prévention pharmacologique de l’ostéoporose est nettement moins qu’optimale, ce qui suggère qu’un changement de politique de santé concernant la maladie est justifié. »
Prenons-nous en main
Bref, à l’instar d’autres maladies de dégénérescence (cancer, Alzheimer, athérosclérose, arthrose…) le système de santé a et aura bien des difficultés à nous libérer des tourments de l’ostéoporose.
Il est plus que temps de nous prendre en main pour nous faire de vieux os solides !
Nous savons que nous pouvons nous faire des os solides, durablement :
- par une consommation suffisante de
- calcium (nous en manquons presque tous, et particulièrement les femmes de plus de 50 ans),
- magnésium (la majorité de la population est en déficit),
- vitamine D (la quasi-totalité d’entre nous en manquons, particulièrement en automne et en hiver),
- par de l’exercice physique en charge et avec chocs, dans la mesure de nos capacités…
Faisons danser la vie nous-même !
Source :
Osteoporosis in the European Union: medical management, epidemiology and economic burden, E. Hernlund & A. Svedbom & M. Ivergård & J. Compston & C. Cooper & J. Stenmark & E. V. McCloskey & B. Jönsson & J. A. Kanis, Arch Osteoporos (2013) 8:136
Osteoporosis in the European Union: a compendium of country-specific reports, A. Svedbom & E. Hernlund & M. Ivergård & J. Compston & C. Cooper & J. Stenmark & E. V. McCloskey & B. Jönsson & J. A. Kanis, Arch Osteoporos (2013) 8:137
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