Ostéoporose et Ostéopénie : comment améliorer votre T-Score naturellement, sans médicaments

Ostéoporose et Ostéopénie : comment améliorer votre T-Score naturellement, sans médicaments

Voici comment améliorer votre T-Score, de manière naturelle, sans médicament, en cas d’ostéoporose et d’ostéopénie.

C’est ce que nous allons découvrir ensemble dans ce nouvel article qui fait le point sur les dernières avancées de la recherche scientifique.

Nous allons en effet découvrir que l’os peut se régénérer.

Nous allons redécouvrir les liens de cousinage de nos os avec nos muscles.

Et bien sûr, nous allons voir que pour reconstruire des os solides, il faut leur fournir des matériaux (les nutriments indispensables).

Mais qu’il convient – surtout et essentiellement – de leur donner le signal du renforcement.

Améliorer le T-Score en cas d'Ostéoporose ou d'ostéopénie - homNes

Sommaire

Sur le compte-rendu d’examen d’ostéoporose : l’expression « T-Score »

Le T-Score, chiffre révélateur de l’ostéopénie, ou de l’ostéoporose

Quand améliorer son « T-Score » ?

Alors que faire, pour éviter d’en arriver aux fractures ?

Comment nourrir nos os pour les renforcer ?

Bien digérer et lutter contre l’inflammation !

Stimuler pour renforcer vos os

Améliorer le T-Score par l’exercice en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie

Poignets

Fémurs

Vertèbres

Conclusion : renforcer votre T-Score pour lutter contre l’ostéoporose ou l’ostéopénie

Sources (T-Score, Ostéoporose, Ostéopénie…)

Sur le compte-rendu d’examen d’ostéoporose : l’expression « T-Score »

Voilà !

Vous sortez de chez le radiologue.

Il vient de vous remettre les images et le compte-rendu de votre examen.

Une ostéodensitométrie (DMO)… Un nom à coucher dehors.

Vous avez envie d’y jeter un coup d’oeil, avant d’aller voir votre médecin, ou votre gynécologue qui vous l’a prescrit.

(C’est un très bon médecin, au passage…).

Et là, vous voyez du vert, du jaune et du rouge sur les images.

Des dessins fantomatiques de ce qui semble être des vertèbres empilées et des fémurs alignés.

Et des tableaux de chiffres avec des noms à coucher dehors.

En particulier, le T-Score !

Mais de quoi peut-il donc s’agir ?

Les conclusions indiquent que, compte tenu des critères de l’OMS, vous êtes atteinte d’ostéopénie, ou même d’ostéoporose…

Des souvenirs vous remontent en mémoire.

L’ostéoporose, c’est cette maladie insidieuse qui détruit les os, voûte les vieilles dames, détruit leur squelette et entraîne d’horribles douleurs.

La perspective n’est pas réjouissante.

Alors, vous vous précipitez sur internet, pour vérifier ce qu’il en est.

Et là, on vous parle des médicaments et de leurs effets secondaires terribles.

Et en cherchant bien, vous tombez sur toutes sortes de remèdes miracles et de messages contradictoires !

A qui faire confiance ?

Comment savoir ce qu’il faut faire ?

Y-a-t-il du vrai, dans tout cela ?

C’est ce que nous allons vérifier ensemble.

Car vous êtes bien tombée : vous êtes maintenant sur homNes, le site de référence sur la santé osseuse.

Nous allons voir comment il est possible de redresser la situation.

Nous allons vérifier qu’il est possible d’améliorer votre T-Score, d’inverser la tendance, et de vous faire des os plus solides, même en cas d’ostéoporose, donc également en cas d’ostéopénie…

En vous y prenant à temps !

Le T-Score, chiffre révélateur de l’ostéopénie, ou de l’ostéoporose

Revenons sur tous ces événements.

Pour une excellente raison, votre médecin vous a prescrit une ostéodensitométrie.

C’est un examen qui se passe en une demi-heure, environ, dans un cabinet de radiologie.

Vous êtes allongée sur une table, et un appareil va mesurer l’absorption par votre corps d’un très léger flux électromagnétique.

Plus l’absorption est importante, et plus les os sont denses, solides (en première approximation).

L’opérateur – avec les données de la machine – va comparer les résultats de la mesure avec ceux de la population féminine de référence.

La référence, c’est une jeune femme de 30 ans environ, qui a des os normaux, bien solides, donc.

En comparant vos densités osseuses avec les références, il pourra « classer » vos os par rapport à ceux de la population.

Si le T-Score est positif, cela signifie que vos os sont plus solides que la référence.

C’est plutôt rare quand on commence à prendre quelques années.

En effet, nos os perdent de la densité osseuse dès que nous dépassons 30 à 35 ans, généralement.

De ce fait, le T-Score sera le plus souvent négatif.

Avec un T-Score compris entre -1,0 et -2,5, on parle d’ostéopénie.

C’est un commencement d’ostéoporose, mais ce n’est pas encore de l’ostéoporose.

Avec un T-Score inférieur à -2,5, on entre dans le domaine de l’ostéoporose avérée.

Ce n’est pas forcément extrêmement grave.

En particulier, si vous n’avez pas eu de fracture de fragilité (une fracture avec un choc léger ou sans choc), ou si vous n’avez pas de facteur de risque important.

Il faut s’en occuper, car la situation ne va pas s’améliorer toute seule.

Si on ne fait rien, on va continuer à perdre 1 à 2 % de densité osseuse tous les ans.

Cela semble très peu, mais en quelques années, cela fait beaucoup.

A tel point qu’à 70 ans, 94 % des femmes ont des os fragilisés.

Quand améliorer son « T-Score » ?

Alors le meilleur moment pour s’en occuper, c’est au moment du diagnostic d’ostéopénie.

Là les os sont encore bien solides, et ils peuvent facilement être stimulés, et donc se renforcer.

En début d’ostéoporose, rien n’est perdu : il est encore tout à fait possible d’être efficace, et même très efficace sur son T-Score.

Mais plus on attend, plus les risques de fractures de fragilité vont augmenter, et plus il sera difficile de rattraper la situation.

C’est comme un incendie.

Au début, il est facile d’arrêter un petit feu : il suffit de jeter une bassine d’eau.

Si on attend, il faudra faire venir les pompiers… et il risque d’y avoir beaucoup de dégâts.

Oui. Vous avez compris, vous le savez : le mieux, c’est de s’y prendre avant, et d’éviter (par exemple) de laisser traîner les allumettes…

Le mieux, c’est la prévention, avant que l’ostéoporose n’ait fait ses dégâts : quand les perspectives de fractures sont encore très lointaines.

 

Alors que faire, pour éviter d’en arriver aux fractures ?

Comment faire pour améliorer mon T-Score, comment être efficace contre l’ostéoporose ou l’ostéopénie ?

Avant de répondre, voici une petite énigme.

Comment faire pour renforcer ses muscles ?

Faut-il les nourrir avec des protéines et d’autres aliments énergétiques ?

Ou bien, faut-il faire des exercices physiques de musculation ?

Faut-il faire les deux ?

Vous avez deviné, bien sûr.

Votre expérience vous a appris qu’il fallait nourrir ET stimuler les muscles.

Eh bien les os, le squelette, c’est la même chose.

Parce que les os, c’est comme les muscles : pour les renforcer, il faut les bien nourrir et les stimuler.

Si on les nourrit bien sans les stimuler, on ne fait pas de muscle, on ne fait pas d’os : on fait du gras…

En renforçant les os, on va renforcer les muscles, les tendons, entretenir les cartilages.

Toute notre corps et, par contrecoup positif, notre moral, vont en bénéficier.

 

Comment nourrir nos os pour les renforcer ?

Il s’agit tout simplement de leur fournir tous les nutriments dont ils ont besoin.

C’est évident n’est-ce-pas ?

La plupart des nutriments sont fournis en quantités suffisantes par n’importe quelle alimentation (ou presque).

Il s’agit donc de se concentrer sur les nutriments où les risques de déficit sont importants.

Il s’agit de la vitamine D, du calcium, des protéines, du magnésium, de la vitamine C…

Tout le reste est anecdotique (parfois merveilleusement raconté), la plupart du temps.

Tous ces nutriments peuvent être apportés par une bonne alimentation de type méditerranéen, hormis la vitamine D.

Toutefois, ce n’est pas évident du premier coup : il faut vérifier que notre régime alimentaire personnel apporte réellement ce dont nous avons besoin.

Pour la vitamine D, la supplémentation est incontournable, en Europe et en Amérique du Nord (et même en Afrique du Nord), sauf cas très particuliers.

Bien digérer et lutter contre l’inflammation !

Quand les nutriments sont disponibles dans notre système digestif, il est indispensable qu’ils soient bien utilisés.

Et pour cela, il convient d’abord que la digestion soit optimale, sinon, les nutriments ne font que nous traverser, et arrivent directement dans les égouts…

Ensuite, il convient que « l’atmosphère » de travail de nos cellules osseuses soit favorable.

En effet, avez-vous déjà vu de très bons artisans travailler dans des situations difficiles : sous la grêle ou dans une atmosphère irrespirable ?

Non, bien sûr ! ou difficilement…

Et bien nos cellules n’aiment pas travailler dans un milieu en inflammation chronique : elles ralentissent leur travail et perdent en efficacité.

D’où l’importance de diminuer notre inflammation chronique.

Stimuler pour renforcer vos os

Enfin, il convient de stimuler les os pour leur donner le signal du renforcement.

Trois familles d’os sont particulièrement fragilisées par l’ostéoporose et l’ostéopénie, et peuvent voir leur T-Score baisser :

Chaque famille osseuse a besoin de stimulations spécifiques pour être renforcée.

Il n’y a pas d’exercice simple et unique permettant de tout renforcer en un seul mouvement.

 

Améliorer le T-Score par l’exercice en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie

T-Score des poignets en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie

Pour améliorer le T-Score des poignets, en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie, il faut les soumettre à des pressions assez fortes.

Ces pressions, vous pouvez les créer :

  • vers le bas (en faisant des pompes, par exemple),
  • vers l’avant, en repoussant un obstacle lourd,
  • ou vers le haut (en soulevant des poids).

 

T-Score des fémurs en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie

Pour les fémurs, les choix sont multiples.

Les fémurs répondent bien à la charge ou aux impacts.

La charge, c’est par exemple l’utilisation d’un appareil de musculation comme la presse à cuisses.

Les impacts, ce sont tous les exercices qui entraînent sur les cuisses des chocs supérieurs à ceux de la marche : sauter, courir, danser, monter les escaliers…

Car les impacts doivent être supérieurs à ceux de la vie courante, pour commencer à avoir un effet positif.

Autrement dit, la marche simple, même si elle est rapide, la natation, le vélo n’ont pas d’effet positifs sur nos os, malheureusement.

Ce sont des exercices excellents pour la santé générale, la santé cardiovasculaire, le moral, etc.

Mais ce sont des activités inutiles pour améliorer le T-Score de vos fémurs (ou autres os) en cas d’ostéopénie ou d’ostéoporose.

 

T-Score des vertèbres en cas d’ostéoporose ou d’ostéopénie

Pour les vertèbres, il n’y a que la charge qui fonctionnent réellement.

Et il faut que ce soient des charges supérieures à celles de la vie de tous les jours, bien sûr.

Alors, soulever de telles charges doit se faire dans un cadre de sécurité absolu, avec un protocole très précis et du matériel spécialisé.

 

Conclusion : renforcer votre T-Score pour lutter contre l’ostéoporose ou l’ostéopénie

Si vous aviez lu cet article avant d’aller chez votre radiologue, vous auriez eu le sourire en regardant le compte-rendu médical.

Vous auriez su qu’un T-Score apparemment médiocre n’impliquait pas une glissade irrémédiable de l’ostéopénie vers l’ostéoporose, puis vers les fractures gravissimes.

Vous sauriez qu’il est possible d’inverser la situation et de faire de vieux os solides et heureux…

Mais en général, on cherche la bonne information après le diagnostic.

Et si vous lisez cet article, vous savez maintenant que la solution est entre vos mains.

Vous savez maintenant que pour pouvez inverser la courbe de votre T-Score, en cas d’ostéopénie, et même d’ostéoporose (tant qu’elle n’est pas trop avancée).

Alors, si vous voulez aller plus loin, demandez le livret sur la reminéralisation osseuse (en bas de page).

Vous serez guidée vers les meilleures pratiques pour renforcer vos os, de manière naturelle, sans médicaments.

C’est vraiment le moment de vous en occuper.

Je serai ravi de vous accompagner.

 

Sources (T-Score, Ostéoporose, Ostéopénie…)

Morell Sabrina, Gross Thomas, L’exercice physique pour prévenir ou traiter l’ostéoporose, Forum Med Suisse 2018;18(05):99-104

F. Berenbaum, M. Rousière, Ostéoporose : Quand les os perdent en densité, juillet 2017, Inserm, Paris

Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose, Note de synthèse, Juillet 2006, Haute Autorité de Santé, Saint-Denis La Plaine

Groupe d’études OMS. Assesment of fracture risk and its application to screening for postmenopausal osteoporosis. Genève : Organisation Mondiale de la Santé, 1994

Oui, je veux recevoir mon livret  :
"Comment reminéraliser mes os en 8 étapes".

Et je serai tenu(e) au courant des nouveaux articles.

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Reminéraliser nos os à tout âge de manière naturelle !!!Le livre de référence "Ostéoporose & Ostéopénie : Quand s'inquiéter et comment réagir"

Nouvelle Édition (2022)

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