Ostéopénie : est-ce grave ?
Vous vous demandez, avec juste raison, si l’ostéopénie est une affection grave.
Vous avez d’ailleurs parfaitement raison.
Dans cet article, nous allons voir :
- d’abord, pourquoi l’ostéopénie peut être (très) grave,
- puis, les solutions qui existent pour l’éviter et surtout pour la traiter et la soigner,
- au final, comment, personnellement, vous pouvez vous en occuper avec (grand) succès.
C’est parti !
Plan de l’article
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L’ostéopénie : précurseur de la grave ostéoporose !
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Pourquoi l’ostéopénie peut-elle être très grave ?
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Les graves conséquences ultimes de l’ostéopénie
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L’évolution de l’ostéopénie
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La prévention de l’ostéopénie
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Les traitements contre l’ostéopénie
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Les médicaments contre l’aggravation de l’ostéopénie
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Les thérapies non médicamenteuses contre l’aggravation de l’ostéopénie
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Les études en Australie
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En France et en Europe
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Comment vous pouvez procéder pour éviter que l’ostéopénie soit grave
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Conclusion : l’ostéopénie, est-ce grave ?
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Sources
L’ostéopénie : précurseur de la grave ostéoporose !
Or la déminéralisation osseuse est un phénomène naturel qui démarre vers la trentaine.
Elle peut déboucher sur des catastrophes quelques années après la retraite, à une période où l’on espère jouir paisiblement de sa vie.
En outre, si l’évolution a déjà commencé, vous pouvez inverser l’évolution, vous refaire de l’os plus solide.
Si vous vous y prenez à temps, vous avez le pouvoir de renforcer vos os suffisamment pour sortir de l’ostéopénie SANS médicaments.
Parce que les os sont vivants : ils s’adaptent lentement aux contraintes qu’ils reçoivent.
Nous allons donc voir, dans cet article, comment vous pouvez les nourrir et les stimuler pour les renforcer à tout âge.
Pourquoi l’ostéopénie peut-elle être très grave ?
Les graves conséquences ultimes de l’ostéopénie
Nous avons vu que l’ostéopénie est la première étape d’un processus qui va de l’os normal vers l’ostéoporose.
Or l’ostéoporose avancée entraîne une immense fragilité osseuse.
Il peut arriver que les personnes atteintes se cassent des vertèbres en toussant, ou en riant !
C’est une véritable tragédie qui touche des centaines de milliers de personnes en Europe, tous les ans.
Et les fractures sévères liées à l’ostéoporose entraînent des décès rapides pour 20 % des personnes touchées.
En effet, le choc physiologique peut être si violent qu’il consomme les dernières ressources vitales des malades.
Pour les autres, ce seront des mois de douleurs, des années d’invalidité, une vie de dépendance et de perte d’autonomie.
L’évolution de l’ostéopénie
La déminéralisation osseuse est un phénomène continu qui démarre dès que l’on dépasse 30 à 35 ans.
À partir de cet âge, tous les ans, notre densité osseuse baisse de 1 à 2 % tous les ans.
Le phénomène s’accélère brutalement au moment de la ménopause.
Au moment de la ménopause, on peut perdre, en effet, 5 à 10 % de masse osseuse en quelques semestres.
À ce moment, on n’est souvent plus très loin de l’ostéoporose et de ses traitements médicaux, hélas.
Encore quelques années, et au hasard d’une chute et d’une fracture ou d’un examen de routine, notre médecin nous informera que le seuil est atteint.
Nous n’aurons plus guère d’autre choix que de nous replier sur les médicaments.
C’est le début de l’agonie de notre squelette…
La prévention de l’ostéopénie
Pourtant, cette évolution n’a rien d’inéluctable.
Si on s’y prend suffisamment, tôt, il est possible de conserver des os solides, des os normaux très longtemps…
Cela commence dès l’enfance, puis l’adolescence.
C’est sur ces périodes importantes de la vie que vous vous êtes construit votre capital osseux personnel.
Cela implique d’apporter les bons nutriments à notre squelette pour qu’il dispose de toutes les molécules indispensables à la construction d’os solides.
Cela implique également de stimuler les os en pratiquant toutes sortes d’activités physiques gratifiantes pour le corps et l’esprit.
En nourrissant bien ses os, en les stimulant adéquatement, les enfants, les adolescents et les jeunes adultes se font des os solides à très long terme.
Bien sûr, il est important d’entretenir ce potentiel osseux.
Car les scientifiques savent que l’os s’adapte aux contraintes de la vie courante.
S’il n’y a plus de contraintes, si nous menons une vie très sédentaire, nos os prennent leurs aises et régressent lentement.
Oui, ils régressent à une vitesse de 1 à 2 % par an, vous le savez déjà.
En outre, si vous n’avez pas pu éviter certains facteurs de risques importants (notamment certains médicaments, régimes alimentaires inadéquats, maladies…), la déminéralisation va s’accélérer.
Par contre, si vous nourrissez correctement vos os, si vous les stimulez intelligemment, vous pouvez conserver toute votre masse osseuse.
Y compris, souvent, avec des facteurs de risques significatifs.
C’est déjà une bonne nouvelle, n’est-ce-pas ?
Les traitements contre l’ostéopénie
Les médicaments contre l’aggravation de l’ostéopénie
« Mais, me direz-vous, que faire si on est déjà en ostéopénie, comment éviter que cela ne devienne plus grave ? »
D’un point de vue médical, l’ostéopénie, n’est pas une maladie.
C’est l’ostéoporose qui est considéré comme une maladie selon la définition de l’OMS.
L’ostéopénie est un facteur de risque de fractures, mais un facteur qui reste modéré.
De ce fait, sauf s’il y a des facteurs de risques très importants (comme des fractures de fragilité), les recommandations médicales officielles ne proposent pas de traitement.
Souvent, les patientes repartent avec des conseils de marche, de vitamine D et de calcium.
Fréquemment, elles s’angoissent en se disant que c’est le début de la décrépitude…
C’est peut-être ce qui vous est arrivé.
Ces recommandations vont dans le bon sens, et pourtant, elles sont très insuffisantes.
Les thérapies non médicamenteuses contre l’aggravation de l’ostéopénie
Car, même si l’ostéopénie est déjà en place, il est possible d’arrêter durablement l’évolution.
Il est même possible de renforcer ses os principaux : les fémurs et les vertèbres.
Les spécialistes disent en effet que c’est possible jusqu’à plus de 90 ans.
Or, jusqu’à récemment, on ignorait comment procéder.
Ce n’est que depuis quelques années que l’on a mis au point des méthodes qui donnent d’excellents résultats.
Et ces méthodes sont totalement méconnues de nombreux médecins car ils ont fait l’essentiel de leurs études antérieurement.
Les études en Australie
Ainsi, vous avez peut-être entendu parler des études LIFTMOR, en Australie.
Ces études ont permis à 50 femmes de récupérer plusieurs années de déminéralisation osseuse en moins d’un an.
Elles ont, en effet, été menées à l’université de Brisbane sous la conduite du Dr Watson qui en a fait sa thèse de doctorat.
Les publications de ces études australiennes se sont ensuite succédées entre 2015 et 2020.
Elles ont été ainsi à l’origine d’un immense espoir chez les patientes déminéralisées dans le monde anglo-saxon.
En France et en Europe
Vous avez peut-être déjà lu les récits des victoires de Catherine, Elisabeth et Marie contre leur déminéralisation osseuse.
Catherine avait vécu un épisode douloureux de traitement contre le cancer quand on lui a découvert son ostéoporose.
Elle ne voulait plus de traitement.
Petit à petit, en cherchant, en améliorant son alimentation, en stimulant ses os, elle a réussi à renforcer ses fémurs de manière significative.
Et elle continue activement afin de garder tout ce qu’elle a pu regagner petit à petit.
Élisabeth, qui souffre de sciatique, a réussi à faire mieux que stabiliser sa déminéralisation en s’y prenant judicieusement.
Quant à Marie, elle avait découvert sa déminéralisation osseuse lors d’un examen de routine.
Cette déminéralisation n’était pas encore suffisamment avancée pour justifier un traitement médicamenteux.
Plutôt que d’attendre, elle a décidé de prendre les choses en main par elle-même.
Elle a soigné son alimentation, ses apports de nutriments et elle a stimulé sa colonne vertébrale avec beaucoup de coeur.
Marie a ainsi obtenu des résultats spectaculaires en un peu plus d’un an de pratique : sa déminéralisation est très nettement inversée.
D’ailleurs, elle compte bien continuer.
Comment vous pouvez procéder pour éviter que l’ostéopénie soit grave
Alors, le secret n’est pas très bien gardé, plus très bien gardé, en fait.
Nous savons maintenant comment arrêter et inverser la déminéralisation osseuse.
Vous savez comment faire en sorte que l’ostéopénie ne soit pas grave !
Il s’agit, pour l’essentiel, de bien nourrir vos os et de les stimuler intelligemment.
Il s’agit d’une part de leur apporter les nutriments qui leur font couramment défaut.
Et il s’agit d’autre part de leur donner le signal du renforcement osseux.
Finalement, ce sont des principes simples.
Il suffit, en effet, de les appliquer durablement avec méthode.
En moins d’un an, vous pouvez effectivement avoir des résultats enthousiasmants.
Comme Catherine, Élisabeth et Marie !
Vous pouvez vous aussi vous refaire des os solides.
Conclusion : l’ostéopénie, est-ce grave ?
À la question initiale : « l’ostéopénie, est-ce grave ? » vous savez maintenant que la réponse peut être oui et, aussi, non.
C’est – bien sûr – à chacune et chacun de choisir.
Pour les personnes qui vont découvrir leur ostéopénie et qui se contenteront de marcher, de prendre du calcium et de la vitamine D, cela peut effectivement devenir grave.
Pour celles, beaucoup trop nombreuses, qui ne feront rien, l’ostéopénie pourra être très grave.
Mais pour vous, qui voulez prendre en main personnellement votre santé osseuse, vous avez la conviction que l’ostéopénie, ce n’est plus grave, dorénavant.
Vous savez, vous aussi, que comme Catherine, Élisabeth et Marie, vous pouvez vous refaire des os solides.
Et vous savez que c’est maintenant qu’il convient de commencer à vous en occuper.
Et pour mieux le faire, vous pouvez laisser votre adresse de messagerie (email) dans le cadre ci-dessous.
Vous recevrez un petit livret gratuit dans votre messagerie qui vous expliquera comment procéder dans les grandes lignes.
C’est maintenant le meilleur moment pour commencer.
C’est maintenant le meilleur moment pour démarrer.
Prenez soin de vous et faites de vieux os bien solides et heureux !
Sources
Bassey, Joan E., “Exercise for prevention of osteoporotic fracture.” 2001. Age and Ageing. 30-S4: 29-31.
Ostéoporose : Comment Élisabeth améliore réellement son T-Score rachidien, Ostei’Os, février 2023
Le traitement naturel qui a permis à Marie d’inverser son ostéoporose en moins d’un an, Ostei’Os, mars 2023
Pr. Julius Wolff, Das Gesetz der Transformation der Knochen. August Hirschwald, Berlin, 1892
Pr. Harold Frost, The Utah Paradigm of Skeletal Physiology Vol. 1 et Vol. 2, ISMNI, 1960
Morell Sabrina, Prof. Dr méd. Gross Thomas, «L’exercice physique pour prévenir ou traiter l’ostéoporose», Forum Médical Suisse 2018;18(05):99-104
Steven Watson, LIFTMOR: Lifting Intervention For Training Muscle and Osteoporosis Rehabilitation, Thèse de doctorat, janvier 2019, Brisbane
A Harding et alii, LIFTMOR-M: BONE-TARGETED EXERCISE STRATEGIES TO REDUCE FRACTURE RISK, Journal of Bone and Mineral Research, Vol. 35, No. 8, August 2020, pp 1404–1414.
Souza, D.C., Barbalho, M., Ramírez-Campillo, R., Martins, W.R., & Gentil, P.R. (2020). High and low-load resistance training produce similar effects on bone mineral density of middle-aged and older people: A systematic review with meta-analysis of randomized clinical trials. Experimental Gerontology, 138.
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