L’article de l’UFC-Que Choisir met en garde contre l’utilisation de compléments alimentaires pour traiter l’arthrose.
La revue souligne leur manque d’efficacité prouvée et les risques potentiels associés.
Malgré des promesses de « confort articulaire » affichées sur les emballages, ces produits n’ont pas démontré de bénéfices concrets.

Compléments populaires et leurs limites :

• Collagène et acide hyaluronique :
  Bien que largement commercialisés, aucune preuve scientifique ne confirme que leur ingestion améliore la santé articulaire.
  En outre, la digestion dégrade ces substances, ce qui détruit leurs molécules bénéfiques.
• Glucosamine et chondroïtine :
  Autrefois remboursés en tant que médicaments, leur efficacité insuffisante a entrainé leur déclassement en 2015.
  La glucosamine peut augmenter la résistance à l’insuline, posant des risques pour les personnes atteintes de diabète de type 2 ou d’obésité.
  La chondroïtine, quant à elle, est déconseillée aux individus sous anticoagulants ou souffrant d’hypertension en raison de sa teneur en sodium.
• Insaponifiables d’huiles d’avocat ou de soja :
  Ces compléments peuvent provoquer des effets indésirables, allant de troubles digestifs à des atteintes hépatiques plus graves.
  Ils sont à éviter en cas de maladies du foie, de calculs biliaires ou de troubles de la coagulation.

Prudence avec certaines plantes :

• Harpagophytum (griffe du diable) :
  Bien que réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires, son efficacité est sans preuve tangible.
  De plus, elle peut interagir avec des médicaments anticoagulants et est déconseillée en cas de troubles gastriques ou biliaires.
• Saule blanc et reine-des-prés :
  Elles contiennent des dérivés salicylés similaires à l’aspirine.
  Ces plantes présentent donc des risques pour les personnes souffrant d’ulcères, d’allergies aux anti-inflammatoires ou de maladies rénales.

Recommandations :

Plutôt que de se fier à ces compléments, mieux vaux adopter une alimentation riche en acides gras oméga-3 (présents dans les huiles végétales et les poissons gras) et pratiquer une activité physique régulière adaptée.
Ces approches ont démontré des effets bénéfiques sur la santé articulaire et générale.

En conclusion, l’article souligne l’importance de la prudence face aux compléments alimentaires vantant des effets sur l’arthrose.
En effet, les preuves scientifiques solides n’existent pas contrairement aux risques potentiels pour la santé.

Source :

Les faux espoirs des compléments alimentaires

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